La culture française a un penchant naturel pour la langue et le temps. La relation entre les deux ne fait pas mystère puisque la narration verbale s’organise sur le fil du temps. Il n’est donc pas surprenant qu’une étude soit en marche sous le titre L’Art, le Temps et les Technologies. Il s’agit d’un projet de recherche du Centre International de Création Vidéo (CICV) pour la Délégation des Arts Plastiques (Ministère de la Culture, France) et mis en oeuvre par Norbert Hillaire.
On y interroge, entre autres, les ruptures ou les continuités possibles entre la modernité et la postmodernité dans la perspective de ce phylum thématique de l’art, du temps et des technologies. Parallèlement à cette réflexion, des oeuvres ont été choisies selon leur pertinence.
Ce qui se dégage des textes proposés conduit à penser que l’effondrement de la pensée classificatrice, celle qui oppose par différenciation, ouvre sur de nouvelles interrogations quant à l’idée du réel. Fait intéressant, la prise en compte de la spatialité dans l’organisation du vivant et de ses modes de communication. Nous vivons dans un monde de lieux et de non-lieux.
Trois questions sont soumises dans le cadre de cette recherche auxquelles toute personne inétressée est invitée à répondre sous une forme ou sous une autre.