Ce numéro a pour particularité d’anticiper, d’une part, l’idée d’une génèse des productions artistiques à travers des considérations technoesthétiques, de la préhistoire à l’ère numérique, avec Ludovic Duhem, et, d’autre part, d’investiguer les productions du futur tel que le film Avatar, en CGI 3D, par le biais de considérations technomédiatiques avec Éric Vennetilli, puis de questionner et d’analyser une œuvre techno-écologique visant à nous protéger des abus écotechniques mortifères tel le nucléaire, avec Éric Clémens.
Aussi, avant d’aborder ces questions l’œuvre écranique tripartite Cosmo de Marc Boucher propose de faire l’expérience d’une technoperception par une approche duale entrecoupant « l’immaîtrisable cosmique » par un monde qui cherche à se techniciser par l’expérimentation d’un jeu reconfigurant les cieux.