Aller au contenu

n-cha(n)t

n-cha(n)t, 2001, David Rokeby
Prix Ars Electronica Golden Nica for Interactive Art, 2002 

« Seven computers run software for voice recognition, free-association, and language generation. Tightly focussed microphones listen to words and phrases spoken by people in the immediate vicinity. The computers are linked by a network through which they stimulate each other. The computers speak their stream of associations through speakers. The ears on the monitors indicate each computer’s state of receptivity. All of the text in the installation is improvised by the computers using extensive bases and rules of grammar. In the absence of outside stimulus, the community of computers finds its way to equilibrium. Finding a consensus through mutual reinforcement, the computers chant in unisson, following a shared stream of associations. Any sort of external sound distracts the community, scattering the chant into a chaos of disparate voices. When someone speaks to one of the computers, the computer attempts to understand what was said. The new stimulus triggers new associations. Left undisturbed once again, the community feels its way back together, finding resonances in synonyms, similar sounding words, and shared associations. » (lines extracted from the video).

n-cha(n)t, 2001, David Rokeby
Prix Ars Electronica Golden Nica en art interactif, 2002

« Sept ordinateurs synchronisent des logiciels de reconnaissance vocale, de libre association et de génération de langage. Des microphones très ciblés écoutent les mots et les phrases prononcés par les gens dans leur voisinage immédiat. Les ordinateurs sont reliés par un réseau à travers lequel ils se stimulent mutuellement. Les ordinateurs expriment leur courant d’associations à travers les hauts-parleurs. Les oreilles sur les moniteurs indiquent l’état de réceptivité de chaque ordinateur. Tout le texte dans l’installation est improvisé par les ordinateurs à l’aide de bases et de règles extensives de grammaire. En l’absence de stimulus extérieur, la communauté des ordinateurs trouve son chemin vers l’équilibre. En parvenant à un consensus à travers le renforcement mutuel, les ordinateurs chantent à l’unisson, en suivant un courant commun d’associations. N’importe quel son externe distrait la communauté, dispersant ainsi la diffusion du chant dans un chaos de voix disparates. Quand quelqu’un parle à l’un des ordinateurs, l’ordinateur tente de comprendre ce qui a été dit. Le nouveau stimulus déclenche de nouvelles associations. Laissée au repos une fois encore, la communauté retrouve son chemin à l’unisson, trouvant des résonances dans des synonymes, des mots similaires et des associations partagées. » (extrait de la vidéo traduit par Louise Boisclair).