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Dossier d'évènement

Dossier d'artistes

Communiqué de l’exposition  TRANSPARENCES / TRANSPARAÎTRE

AKIKO SASAKI

Entre lumière et matière, Galerie R3, UQTR, Trois-Rivières

Entre lumière et matière, Tubes en verre, film dichroïque, projection d’images en mouvement, 2018
Entre lumière et matière, Tubes en verre, film dichroïque, projection d’images en mouvement, 2018

Chez la personne non voyante, l’acte de toucher remplace la vue. L’écriture en braille est composée de points qui forment des motifs géométriques en relief, qui se lisent par le toucher. Chez les voyants non-initiés au braille, ce qui est écrit demeure totalement incompréhensible, que ce soit par le regard ou le toucher. Tandis que dans mon installation, cette écriture est en lumière, donc immatérielle ; chez les non-voyants, l’écriture en braille sans matière n’est qu’obscurité. En introduisant le braille dans mon œuvre, je mets l’accent sur le rapport entre la vision et le toucher, tout en soulignant l’apparent paradoxe complémentaire entre le visible et le lisible, le visuel et le tactile ; entre la lumière et la matière.

Biographie

Akiko Sasaki est originaire de Tokyo, Japon ; elle vit et travaille à Trois-Rivières. Elle détient un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Elle a à son actif plusieurs expositions solos et collectives et elle participe à l’enseignement des arts de l’UQTR en tant que chargée de cours. Récipiendaire de plusieurs bourses et reconnaissances : bourses de perfectionnement du FQRSC et de l’UQTR; bourse du CALQ; sélection pour New Glass Review 25, Corning Museum of Glass Glass, NY; General Scholarship, Pilchuck Glass School, WA., etc. Elle a réalisé plusieurs œuvres publiques, notamment à l’institut de cardiologie de Montréal, au Centre jeunesse de Drummondville et à l’UQTR.

Voir article de la GAP   http://www.galeriedartduparc.qc.ca/show.php?id=4694

CHARLOTTE BEAUFORT

Transparent Walls, Galerie d’art du Parc, Trois-Rivières (Qc)

Transparent Walls, Série Diaphanies, Lumière du jour, programmation lumineuse, 2018
Transparent Walls, Série Diaphanies, Lumière du jour, programmation lumineuse, 2018

« Transparent Walls » fait partie de la série des Diaphanies. Pensées en rapport avec le lieu d’exposition, les Diaphanies font interagir programmation lumineuse et aléas de la lumière du jour pour déployer dans la durée l’apparition-disparition de phénomènes. Ces interactions incontrôlées mais nécessaires nous invitent et nous incitent à la perception attentive et consciente des phénomènes et amplifient notre rapport esthétique au monde visible fait d’apparitions, de disparitions et de transparitions. S’il n’y a pas de visible sans lumière, plusieurs lumières produisent un feuilleté de visibles qui souvent s’opacifient mutuellement. Qu’une lumière disparaisse alors, et c’est un mur, un monde qui apparaît ou transparaît—d’un (in)visible à l’autre.

Biographie

Artiste plasticienne travaillant sur et avec la lumière, Charlotte Beaufort a une formation en arts du spectacle, en art contemporain et en esthétique. Depuis 2013, elle est Maître de Conférences en arts plastiques et arts du spectacle  à l’Université de Picardie Jules Verne, à Amiens, où elle est aussi membre du Centre de Recherche en Arts et Esthétique (CRAE) de l’UPJV. Sa recherche plastique s’inscrit dans le cadre général d’un « art phénoménal » et s’oriente vers un « minimalisme sensible ».

Site de  Charlotte Beaufort http://charlottebeaufort.fr/en/

GHISLAINE VAPPEREAU

Négocier le réel, Galerie d’art du Parc, Trois-Rivières (Qc)

Négocier le réel, Installation – sculptures, 2018
Négocier le réel, Installation – sculptures, 2018

Ma recherche en sculpture repose sur la question de la perception, des procédures qui permettent d’appréhender le réel et développe deux aspects, la profondeur comme dimension supplémentaire et la présence de l’ombre, immatérielle et matérielle. Les sculptures confortent cette dualité, reconnaissance et dénégation. Elles retiennent des étapes, s’épaulent les unes les autres pour dérouler ce parcours. La forme se concentre dans une silhouette. L’ombre atteste de la forme mais dans une masse si simplifiée qu’elle induit un doute. Aussi, l’ombre s’adjoint un double, mais le voilà qui s’avachit en guenille.

Biographie

Ghislaine Vappereau est sculpteur et maitre de conférences émérite en arts plastiques à l’Université d’Amiens, responsable au sein du centre de recherche (CRAE) de l’axe de recherche : les temporalités dans les pratiques contemporaines. Sa recherche menée dans le champ de la sculpture repose sur la perception et la part d’interprétation dans la perception du réel. Cette démarche convoque des pratiques diversifiées : installation, dessin, photographie, typographie, livre d’artiste, sérigraphie, bas-relief, sculpture, céramique, chorégraphie, vidéo, textile, marionnette….  Ghislaine Vappereau expose régulièrement son travail dans des musées, centres d’art et à la Galerie jacques Levy (Paris). Elle est représentée dans des collections publiques françaises (Musées, bibliothèques, médiathèques, Fonds nationaux et régionaux d’art contemporain…)

Site de Ghislaine Vappereau   http://ghislainevappereau.com

GUYLAINE CHAMPOUX

Mon in-between , Atelier Silex, Trois-Rivières

Mon in-between, Projecteurs vidéos avec pistes synchronisées, bois peint, photographies, verrerie de laboratoire, 2018
Mon in-between, Projecteurs vidéos avec pistes synchronisées, bois peint, photographies, verrerie de laboratoire, 2018

La matière-image est le résultat d’un montage numérique d’images fixes, puis animées, en mode vidéographique afin d’accentuer la réflexion sur la temporalité du médium. Cette matière projetée provient de diverses captures dont certaines sont issues de clichés au microscope à balayage électronique (MEB). L’idée que toutes les images proviennent de sources de lumière, de leurs valeurs d’intensité et de marqueurs dans un mode colorimétrique commun, propose une réflexion sur la matière réelle et l’image numérique de cette réalité. La représentation du réel est tantôt une capture numérisée d’épiderme ou encore une manipulation numérique d’images à caractère échographique, tantôt une vue à balayage électronique d’un détail d’une aile de papillon en trois facteurs d’agrandissement différent. Le dispositif de synchronisation permet la projection en symétrie se référant aux planches de Rorschach.

Remerciement tout spécial à Madame Agnès Lejeune, Agente de recherche scientifique, CRML, UQTR.

Biographie

Guylaine Champoux vit et travaille à Trois-Rivières. Elle détient un Baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières et une Maîtrise en Arts Visuels de l’Université Laval à Québec. Depuis 2000, elle enseigne à l’UQTR en sculpture et création picturale, en privilégiant l’hybridation analogique et numérique. Elle a réalisé de nombreux projets d’installations graphiques et sculpturales et a participé activement à divers projets et évènements d’envergures. Elle a réalisé plusieurs projets d’art public. Guylaine Champoux poursuit une pratique en recherche interdisciplinaire par le biais de la photographie, l’imagerie médicale, la matière numérique, le dessin, l’installation et la sculpture. Elle s’intéresse aux notions de corps, de métamorphose, de strates, de passage, et questionne l’œuvre d’art et son processus de création à travers chaque medium.

Voir l’article sur voir.ca   https://voir.ca/arts-visuels/2009/06/11/guylaine-champoux-contenance/

LORRAINE BEAULIEU

LifeStream, Atelier Silex, Trois-Rivières

LifeStream, Installation lumineuse et sonore2018
LifeStream, Installation lumineuse et sonore2018

Avec LifeStream, installation sonore et lumineuse, je cherche à exprimer une réalité actuellement problématique à propos du rapport entre l’humain et la qualité de l’eau sur Terre. Cet élément essentiel à la vie, couvre la planète sur environ 75% de sa surface et constitue environ 70% du corps humain. Dans une esthétique d’ombre et de lumière, l’ensemble des éléments de l’installation interagit comme les organes d’un corps vivant au rythme de ses battements cardiaques. La transparence des matériaux plastiques intervient comme métaphore de la présence infinitésimale, désormais, des plastiques dans notre ADN. La lumière jouant avec la transparence de ces matériaux, et de l‘eau, symbolise quant à elle la vie faisant corps avec l’humain. Par un langage visuel à la fois poétique et lucide, je mets en scène l’envahissement de matières plastiques dans nos océans, nos rivières et lacs, et jusque dans nos corps.

L’installation comprend ainsi des plateaux découpés de contenants en plastique récupérés, posés sur des haut-parleurs, lesquels font résonner le son de battements cardiaques préalablement captés auprès de personnes ayant participé à l’élaboration de la trame sonore. Un dispositif lumineux fait jouer les ombres projetées au sol et au mur des ondulations qui sont ainsi créées par le son à la surface de l’eau. L’ensemble est complété par une sculpture faite de bouteilles d’eau de plastique bleuté, qui flotte dans l’espace, et invite notre imaginaire à se plonger dans un univers formel pouvant rappeler les fonds aquatiques autant que des cellules vivantes vues au microscope.

Biographie

Lorraine Beaulieu vit et travaille à Trois-Rivières. Elle détient un baccalauréat et une maitrise en arts et une mineure en histoire de l’art. Artiste multidisciplinaire, elle est inspirée par les questions touchant l’identité culturelle et les relations de l’homme avec son environnement. Depuis 2001, elle utilise des objets du quotidien issus du recyclage de matériaux, pour créer des sculptures, installations et œuvres en deux dimensions. Elle a fait plusieurs résidences artistiques : Clamecy en France (2005), Marambio en Antarctique (2007), Hydra en Grèce (2014) et au Québec chez Avatar et Chambre Blanche (2017). Elle a exposé dans plusieurs endroits au Canada, dans les Amériques, en Europe et récemment, à la Bibliothèque d’Alexandrie, en Égypte. Artiste invitée du Groupe URAV, elle organise aussi des évènements artistiques en tant que commissaire indépendante depuis 2011 et coordonne les activités de la galerie Rde l’Université du Québec à Trois-Rivières depuis 2015. 

Site web de Lorraine Beaulieu   http://www.lorrainebeaulieu.com/ 

Louis Paillé

Naître – transparaître – disparaître – renaître, Galerie d’art du Parc, Trois-Rivières
Techniques mixtes, installation, 2018

Qu’est-ce que l’œuvre induit, enclenche, dégage quand le visiteur ose une approche perceptuelle active, une rencontre directe, sans autre intermédiaire que lui et l’œuvre ?

Un parcours se profile, 4 espace-temps suggestifs s’ébauchent : naître, comme par magie; transparaître, comme par enchantement; disparaître, comme par inadvertance; renaître, comme par miracle .

4 lieux, 4 temps, 4 mouvements. Un rythme surgit, la matière se comprime, s’allège, chute, s’enroule en circonvolutions dans une éclosion explosive de couleurs.

Biographie

Artiste multidisciplinaire, commissaire d’exposition et essayiste, Louise Paillé détient un doctorat en Études et pratiques des arts de l’UQÀM, avec spécialisation en sémiologie des arts visuels. Native de Shawinigan, elle a aussi vécu et travaillé à Québec, Paris et à Montréal. Depuis plus de 40 ans, sa pratique et sa carrière sont reconnues par des expositions solos et collectives au Canada, en Europe et aux États-Unis, ainsi que par des actions performatives et des types de pratique non conventionnelles (CRIÉES et ART nomade pour artiste sédentaire). Auteur de « Livre-livre. La démarche de création», aux Éditions d’art Le Sabord (2004), elle a aussi régulièrement collaboré avec les revues d’art contemporain Espace, Etc Montréal, Esse, Zone occupée, et pour les catalogues de la BNSC et de la BIECTR.

Voir son blogue   louisepaille.wordpress.com

MARTINA MRONGOVIUS

Traverser la perspective, Galerie R3, UQTR, Trois-Rivières

Traverser la perspective, Hologrammes en transmission et en réflexion (installation)2007-2013
Traverser la perspective, Hologrammes en transmission et en réflexion (installation)2007-2013

Cette sélection d’images holographiques retrace l’activité faite par le regard. Les hologrammes sont composés d’un montage de photographies qui ont été cartographiées avec de la parallaxe pour créer une profondeur stéréographique et des scènes animées Chaque scène holographique émerge des vues photographiques animées qui ont été assemblées par une dynamique se basant sur le sens de l’espace et du mouvement du regardeur lui-même. L’hologramme peut superposer un espace virtuel par-dessus l’espace physique.

Avec mes hologrammes, j’explore comment les sensations spatiales peuvent être cartographiées dans une scène. Jacques Desbiens décrit le mouvement de défilement impliqué par la visualisation d’un hologramme comme une « perspective nomade ». Dans mes compositions holographiques, la capture photographique est elle aussi nomade, comme une perspective errante qui façonne l’espace virtuel.

Biographie

Martina Mrongovius, est artiste, enseignante et commissaire d’exposition. Elle travaille dans le domaine de l’holographie, l’imagerie spatiale et les structures d’information multidimensionnelles. Ayant une formation en physique, elle se passionne pour l’expression visuelle des relations complexes et des dynamiques spatiales. Elle est la directrice artistique et exécutive du Center for the Holographic Arts (Holocenter) à New York. Sa pratique en recherche artistique personnelle implique des installations d’hologrammes multiplexes – spatialement animés – et des collaborations dans des expériences participatives. Elle a été commissaire de l’exposition «Interference : Coexistence» (2013) et «Ripple Effect» (2017), présentée au Center for the Holographic Arts de New York.

Site web de Martina Mrongovius   http://www.martina-m.com/

THE TWO GULLIVERS

Le Souffle d’Artiste / Le Souffle du Public, UQTR  (Pavillon Nérée Beauchemin)

Le Souffle d’Artiste / Le Souffle du Public, Performance, 2018
Le Souffle d’Artiste / Le Souffle du Public, Performance, 2018

La performance Le Souffle d’Artiste a été présentés à l’UQTR le 10 avril 2018 dans le cadre du colloque international Transparence/transparaitre.  Cette performance est réalisée pour la première fois en 2014 à la Galerie Joyce Yahouda, à Montréal et une deuxième fois en juin 2016 au Musée national des beaux-arts du Québec, dans le cadre de l’inauguration de la nouvelle pavillon Pierre Lassonde.

L’action se déroule dans et autour d’un cube transparent 10 x 10 x 10 pieds qui est mis dans le centre de l’espace où le public est invité à nous rejoindre dans notre effort pour le remplir avec des ballons soufflés (autour de 1500 en une journée). Devant les yeux du public, avec la participation de tous, graduellement, apparait dans le cube un « nuage » fait du souffle de l’artiste et du public contenus dans les ballons.  À la fin de la soirée nous entrons dans le cube et éclatons tous les ballons avec des clous montés partout sur nos vêtements blancs.

L’implication du public tente à ajouter à l’œuvre une dimension éternelle dans le contexte de la représentation de l’œuvre performative dans les musées, les galeries et ailleurs. Le Souffle de l’Artiste est une œuvre éphémère et comme telle elle s’adopte et se transforme selon les lieux de sa réalisation/présentation. Cette œuvre peut vivre aussi sans l’artiste qui l’a créé (The Two Gullivers) où la participation du public donne à l’œuvre l’extension : Le Souffle du Public. L’œuvre peut être reprise selon un protocole. Nous avons conçu cette performance en dessin, comme première idée, et ensuite nous avons construit le cube qui symbolise le lieu de la performance, qui est activé par notre présence et l’implication du public. L’air, le blanc et la transparence font émerger et disparaitre aussitôt un « corps » performatif éphémère.

Biographies

The Two Gullivers est un duo d’artistes formé par Flutura Preka & Besnik Haxhillari qui sont né en Albanie et établis au Québec depuis 2000. Ils ont présenté leurs oeuvres performatives à la Biennale de Venise (1999), à After The Wall, Hamburger Bahnhof, Berlin (2000), Biennale de Pékin (2005), à la Galerie Nationale de Tirana (2006), à Material Traces, Galerie Leonard & Bina Ellen, Montréal (2013), au Musée national des beaux-arts zdu Québec (2016) et au Musée d’art contemporain de Montréal (2018).

Besnik Haxhillari (PhD), est professeur au Département de philosophie et des arts à Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Flutura Preka (PhD), membre du groupe de recherche URAV à UQTR. En parallèle de leur pratique artistique ils mènent des recherches théoriques et écrivent sur l’art de la performance.

DUO AZED (Aimé Zayed et France Arseneault)

till Life, UQTR (Pavillon Nérée-Beauchemin)

Still Life, Performance2018
Still Life, Performance2018

Il s’agit d’une performance qui associe deux cultures ; l’orient et l’occident mais aussi deux espace-temps différents puisque la première culture réfère à l’Égypte ancienne et la deuxième à la culture occidentale actuelle. Quant à l’espace-temps, il est présent grâce au synchronisme qui s’établira entre l’ancien et le moderne. La performance suit une trame temporelle laquelle peut se lire comme suit :

– Un des membres du duo se tient debout sur une plaque tournante ronde sur roues, il sera nu mais enveloppé par plusieurs couches d’une membrane cellulosique en plastique semi transparent. Toute la scène est cachée par un rideau ;

– Dès la levée du rideau, le performeur non enveloppé commence à dérouler la membrane de plastique afin de libérer son partenaire ;

– À mesure de ce déroulement, les spectateurs voient apparaitre tranquillement le corps nu du performeur enveloppé ;

– Ils voient alors tout l’attirail de fils qui part de sa tête et va vers son cœur caché par ses mains ;

– Au moment où la dernière couche de la membrane est ôtée, le performeur, nu à présent mais connecté par la tête, écarte légèrement les mains afin de laisser apparaitre un IPhone ;

– À l’instant même que les mains s’écartent, le téléphone se met à sonner et à clignoter, le performeur ouvre alors les yeux et tend les bras en croix ;

– Il commence à répéter la locution anglophone « Still Life » tout doucement et enfin en hurlant.

  • Le rappel de la momie est ici flagrant, un être momifié qui revient à la vie par l’entremise d’une technique numérique, un simple appel qui anime toute la quincaillerie avec laquelle cette « momie » est connectée et qui la ramène donc à la vie. Le miracle est accompli. Le posthumain a réussi son entrée.

Il faut aussi noter que le titre Still Life est un paradoxe de la langue anglaise puisqu’il signifie, dans sa traduction plastique, Nature Morte, mais lorsque traduit littéralement il peut signifier Encore Vivant. Le Duo Azed a joué sur cette double interprétation lors de cette performance. Elle permet au mort de revenir à la vie de Thanatos a Éros.

Biographie

Aimé Zayed détient un doctorat en Études et pratique des arts (UQAM, 2004).

Il est professeur titulaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Son travail en recherche-création questionne principalement l’impact de la photographie sur les techniques plastiques traditionnelles telles que la peinture, le dessin et l’estampe en plus d’étudier les divers parcours mnésiques qu’engendre cette affiliation. En 2013, il forme le Duo AZed avec l’artiste France Arseneault (alors étudiante au programme court de 2ème cycle en esthétique de l’UQTR). Ils ont récemment exposé à la Galerie d’art du Parc de Trois-Rivières et ont présenté des conférences sur leur recherche à Trois-Rivières, Bogotá, Venise, Belgrade, Novi-Sad (Serbie). Ils ont aussi créé quelques performances, dont celle intitulée «The Transparent Wedding» à Venise en 2015, sous le commissariat du duo d’artistes The Two Gullivers, et dans le cadre du projet Transparence/Transparaître, la performance intitulée « Still Life ».

Site web du Duo AZed

https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw031?owa_no_site=3548&owa_no_fiche=-1&owa_bottin=

PHILIPPE BOISSONNET

Perspicere, Galerie d’art du Parc, Trois-Rivières

Perspicere, Sculpture holographique (acier, verre gravé et hologramme de transmission sur plexiglass)2018
Perspicere, Sculpture holographique (acier, verre gravé et hologramme de transmission sur plexiglass)2018

« Perspicere » est une étude sculpturale holographique explorant l’acte du voir à travers… Elle met en perspective la pensée qui cherche à voir clairement, à discerner la transparence de l’opacité, la présence de l’absence. Et l’image holographique, avec ses couleurs spatialisées et ses perceptions ambiguës, ne nous éclaire guère sur la question. En effet, la vision traversante ne peut oublier ce qu’elle traverse qu’en s’illusionnant elle-même. Avec l’enregistrement holographique de l’information lumineuse (spatiale et temporelle), il n’y a plus besoin de faire semblant, de faire acte de foi envers la perspectiva artificialis. Le regard, le cerveau, le corps se trouvent dans un état naturel de perception tridimensionnelle de l’espace.

Biographie

Né en France Philippe Boissonnet enseigne les arts à l’UQTR depuis 1993 et dirige le Groupe Universitaire de Recherche en Arts Visuels (URAV) depuis 1996. Arrimant divers procédés photographiques, numériques et holographiques à des installations lumineuses, et parfois interactives, sa recherche se caractérise par une approche de l’évanescent et du doute. Il a été lauréat des Prix de la Fondation Elizabeth Greenshields (MTL, 1983), de la Foundation for the Holographic Arts (NYC, 1998), et de la Hologram Foundation (Paris, 2018). Son travail a été exposé en Europe, Australie, Japon, Amérique du nord, du sud et au Mexique.

Site web de Philippe Boissonnet   https://www.philippeboissonnet.com