Ben
« Pour un lavage de cerveau Ben cliquez », c’est ainsi que le site nous accueille et donne le ton aux propos de cet artiste foncièrement hors des standards. Durant les années cinquante et soixante, Ben fréquente, entre autres, le groupe Fluxus, Arman et Yves Klein. Il croit, au tournant des années soixante, que l’art est une affaire d’appropriation, tout est art, tout est possible. Sous la rubrique Ego – Ma vie, on lira le parcours de l’artiste, ceux qu’il rencontre, les étapes essentielles de sa démarche, raconté dans un langage familier et plaisant. Voici comment il qualifie, par exemple, la période 1980-1985 de sa production iconoclaste :
Le tableau chronologique de son épopée dans le milieu de l’art se termine ainsi :
Le site se divise en trois parties principales : Art, peuples et vie. Celles-ci couvrent des réflexions sur la culture, l’ethnicité et sa propre vie. Ben ne s’interdit aucune pensée tout en contrevenant habilement au bon usage de l’écriture et de l’intellectualisme. Il critique tout ce qui lui tombe sous le regard. Il cote, par exemple, une cinquantaine d’intellectuels relativement à leur position par rapport à l’épanouissement des peuples et des cultures minoritaires en France. Finkielkraut reçoit 6 sur 10, alors que Gilles Deleuze récolte un maigre 2 sur 10. Avec Ben on ne s’ennuie pas et on découvre en abondance des points de vue inhabituels fort intéressants.
