Daïmon, centre de production en photo, vidéo et nouveaux médias, en collaboration avec le centre d’artistes Axenéo7, présentait les 24 et 25 mai (2003) le troisième volet de son grand événement SI : ALORS : SINON : Art et interactivité. Un projet initié par Jean-Philippe Fauteux (chargé de cours à l’École de design de l’UQÀM) et poursuivi par Jean-Pierre Latour (historien de l’art et directeur artistique d’Axenéo7).
Sous le thème de « L’interactivité en question » se tenait, pour ce troisième volet de l’événement Si: Alors: Sinon:, une série de conférences ouvertes au public sur les prémisses et les acquis de l’art interactif. Les trois conférenciers, Jean-Paul Fourmentraux, Jeremy Cooperstock et Joanne Lalonde, recoupaient des champs d’exploration issus de milieux distincts et complémentaires en regard de la problématique générale de l’art et de la technologie.
Ils ont chacun apporté un éclairage sur l’activité artistique entourant l’interactivité et les nouvelles technologies.
Ayant eu, pour ma part, l’heureuse tâche d’élaborer la synthèse de ces conférences et d’animer conjointement avec Jean Dubois, co-directeur du groupe Interstices, la deuxième journée de ce volet lors de laquelle les artistes membres du groupe Interstices présentaient leurs récents projets interactifs, je vous propose ici une synthèse commentée des trois conférences suivie d’une brève réflexion annexe sur l’oeuvre hypermodale.
En ce qui a trait aux œuvres et artistes du groupe Interstices, vous pouvez consulter le site du groupe ainsi que les deux articles de Cécile Petit paru sur le cybermensuel archée.