Ce colloque fut vraiment atypique. Mon compte rendu suivra son esprit. J’ai assisté à un véritable échange artistes / scientifiques dans le cadre d’une vulgarisation grand public qui a su préserver un niveau assez élevé dans les interventions. Rarement la collaboration d’artistes et de scientifiques, mais aussi leur bonne considération mutuelle, n’ont été plus visibles. L’ensemble était dynamique, passionnant parfois. L’alternance des intervenants était bien choisie et faisait montre d’une bonne connaissance des discours, mais aussi des personnalités : Annick Bureaud, la directrice de Leonardo / Olats, chroniqueuse sur l’art électronique et enseignante en France, connaît bien et apprécie de longue date les acteurs du Space Art2. Un point négatif peut-être : un seul intervenant3 a vraiment fait preuve d’analyse critique, de visualisation globale et projective. Un postulat semblait être posé : nous étions un public de convaincus, pro- Art New Media et expérimentations artistico-technologiques. La nécessité n’était probablement pas de convaincre, d’analyser ou de critiquer, mais d’abord de faire connaître et partager.
Cyberculture