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Cyberculture

Les Prix Web de l'UNESCO

Ce Prix Web existe depuis cette année (1998) et se prolongera au moins jusqu’en l’an 2 000. 

Deux catégories ont été retenues, le Thème libre et le Thème imposé. Le thème libre s’intéressera plus particulièrement à la coopération internationale dans le domaine de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication. Le thème imposé concerne les campagnes de promotion du patrimoine culturel et le dialogue interculturel. Le sujet du concours de 1998 était « Les routes de l’Esclavage ». Dans le cadre de ce prix thématique, l’UNESCO fournit aux participants une banque de données rassemblant des écrits, des images et des liens pertinents.

Chaque gagnant reçoit un montant de 5 000 $. Les projets ont tous été reçus pour cette année et les Prix seront décernés à l’automne 1998. Les formulaires d’inscription, pour les années à venir, devront être acheminés avant le 31 mai de chaque année. Un jury international, dont chaque participant est élu pour un mandat de deux ans, décide des gagants, évidemment c’est Internet qui forme le lieu commun de ce jury « virtuel ». Des représentants du Japon, Brésil, Niger, Maroc, Allemagne et deux membres de l’UNESCO forment le jury actuel. Par ailleurs, le Prix Ars Electronica est partenaire de cette initiative de l’UNESCO.

Une imposante collection de sites soumis pour cette première année, plus de 100. Une série de tableaux nous les présentent tous: une image, un titre, le producteur et le pays d’origine. Malheureusement, les sites n’ont pas été classés sous chacune de ces deux catégories. Il faut donc présumer à partir du titre (ou de l’image) s’ils appartiennent à l’une ou l’autre.

Dans les limites de nos frontières terrestres canadiennes, seulement deux sites ont été soumis, et ce, dans la catégorie libre: ISEA (Internet Society for the Electronic Arts) et Le Journal In-Terre Actif (Comité Solidarité Tiers-Monde de Trois-Rivières).

Cette façon d’inciter à la créativité à travers un thème lié à la culture et à la compréhension de faits sociaux m’apparaît une très bonne façon d’aborder le Web et un excellent moyen de s’initier au langage multimédia.

En espérant que l’an prochain verra une participation des créateurs québécois au volet thématique de ce concours.