{"id":3608,"date":"2003-11-01T15:15:29","date_gmt":"2003-11-01T15:15:29","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=3608"},"modified":"2023-02-20T15:15:44","modified_gmt":"2023-02-20T15:15:44","slug":"novembre-2003-compte-rendu-de-la-seance-remediation-mise-en-abime","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/novembre-2003-compte-rendu-de-la-seance-remediation-mise-en-abime\/","title":{"rendered":"Novembre 2003 – Compte rendu de la s\u00e9ance \u00ab Rem\u00e9diation \/ mise en ab\u00eeme \u00bb"},"content":{"rendered":"\n

\u00c0 l’invitation d’arch\u00e9e, Jean Klucinskas nous pr\u00e9sente le compte rendu de la s\u00e9ance \u00ab Rem\u00e9diation \/ mise en ab\u00eeme \u00bb dont il \u00e9tait le mod\u00e9rateur lors du cinqui\u00e8me colloque (La nouvelle sph\u00e8re interm\u00e9diatique V) organis\u00e9 par le Centre de recherche sur l’interm\u00e9dialit\u00e9 (CRI). Participaient \u00e0 cette s\u00e9ance : Jay David Bolter<\/strong>, Georgia Institue of Technology, Digital Technology and the Remediation of Cinema<\/em>; et de l’Universit\u00e9 de Montr\u00e9al : Phillippe Despoix, Une heuristique de l’interm\u00e9dialit\u00e9? Quelques \u00e9l\u00e9ments de m\u00e9thode<\/em>; Alice van der Klei<\/strong>, Rem\u00e9diation : \u00e0 travers l’hypertexte<\/em>; Delphine B\u00e9n\u00e9zet<\/strong>, Le roman contemporain et sa g\u00e9ographie interm\u00e9diale<\/em>.<\/p>\n\n\n\n

Un des moments forts du colloque fut la s\u00e9ance intitul\u00e9e : \u00ab remediation \/ mise en ab\u00eeme \u00bb. C\u2019\u00e9tait l\u2019occasion de discuter \u00e0 la fois une conception importante des nouveaux m\u00e9dias et un livre qui a fait des \u00e9chos depuis sa publication en 1998, Remediation, Understanding New Media<\/em>, des auteurs Jay David Bolter et Richard Grusin. Le n\u00e9ologisme \u00ab remediation \u00bb d\u00e9crit une logique de production inter-m\u00e9diale. Certains se sont interrog\u00e9s sur la juxtaposition des termes dans le titre de la s\u00e9ance, se demandant si les organisateurs proposaient la notion de \u00ab mise en ab\u00eeme \u00bb comme traduction du terme anglais? En fait, la notion de mise en ab\u00eeme n\u2019a aucunement \u00e9t\u00e9 abord\u00e9e lors de la s\u00e9ance, mais le probl\u00e8me d\u2019une traduction ad\u00e9quate fut un r\u00e9el souci. On sait qu\u2019en fran\u00e7ais rem\u00e9dier veut dire corriger, parer, porter un rem\u00e8de \u00e0… or le latin remedium<\/em> est tout de m\u00eame li\u00e9 au sens anglais puisque le rem\u00e8de est le m\u00e9dium de la gu\u00e9rison! Sans h\u00e9sitation, les participants du colloque ont adopt\u00e9 ce concept dans le contexte fran\u00e7ais, et l’utilit\u00e9 du terme nous laisse croire que le verbe fran\u00e7ais \u00ab rem\u00e9dier \u00bb sera \u00e9ventuellement dot\u00e9 d\u2019un deuxi\u00e8me sens. <\/p>\n\n\n\n

L\u2019id\u00e9e de rem\u00e9diation est d\u00e9riv\u00e9e d\u2019une th\u00e8se de Marshall McLuhan voulant que chaque nouveau m\u00e9dia se d\u00e9ploie en imitant les formes du m\u00e9dium auquel il succ\u00e8de ; le CD par exemple adopte la forme du disque vinyle! Bolter et Grusin ont vu dans cette relation interm\u00e9diale une logique \u00e9volutive des m\u00e9dias. Le concept de rem\u00e9diation souligne d\u2019abord une r\u00e9p\u00e9tition, la trace d\u2019un ancien m\u00e9dium dans un nouveau. Outre cette r\u00e9p\u00e9tition, deux ph\u00e9nom\u00e8nes caract\u00e9risent ce concept, la proximit\u00e9 au r\u00e9el et la transparence. En produisant une nouvelle repr\u00e9sentation du monde, chaque nouveau m\u00e9dia pr\u00e9tend offrir un acc\u00e8s plus direct au r\u00e9el – la technologie de la couleur produit une image plus r\u00e9elle que l\u2019image noir et blanc. L\u2019\u00e9volution d\u2019un m\u00e9dia est aussi caract\u00e9ris\u00e9e par l\u2019effacement de son dispositif. L\u2019usager doit devenir inconscient du cadre. On a object\u00e9 qu\u2019aucun m\u00e9dium n\u2019est invisible, certes, mais ce que la rem\u00e9diation veut nous montrer est que le d\u00e9sir de transparence marque l\u2019\u00e9volution des m\u00e9dias. L\u2019id\u00e9e de la rem\u00e9diation rend explicite comment chaque m\u00e9dia s\u2019efforce d\u2019am\u00e9liorer notre acc\u00e8s au r\u00e9el, et l\u2019\u00e9volution des m\u00e9dias se manifeste forc\u00e9ment dans la rivalit\u00e9 interm\u00e9diale.<\/p>\n\n\n\n

Jay David Bolter, professeur de nouveaux m\u00e9dias \u00e0 la Gorgia Institute of Technology d\u2019Atlanta, a ouvert la s\u00e9ance avec une communication sur la rivalit\u00e9 interm\u00e9diale. Il a commenc\u00e9 par invoquer des notions appartenant \u00e0 la po\u00e9tique traditionnelle qui ont longtemps servi \u00e0 d\u00e9crire la psychologie de la cr\u00e9ation artistique. Les notions d\u2019hommage et de rivalit\u00e9 appartiennent au processus d\u2019\u00e9mulation artistique, ces notions sont cens\u00e9es expliquer les motivations de la cr\u00e9ation artistique. Cette tradition a peu comment\u00e9 les rivalit\u00e9s improductives et n\u00e9fastes. Ces aspects on \u00e9t\u00e9 repris par Harold Bloom, th\u00e9oricien de la litt\u00e9rature qui publiait en 1975, une th\u00e9orie de l\u2019\u00ab anxi\u00e9t\u00e9 de l\u2019influence \u00bb, montrant comment les po\u00e8tes modernes vivent dans la crainte d\u2019\u00eatre trop influenc\u00e9. Jay David Bolter a transpos\u00e9 cette th\u00e9orie dans le contexte d\u2019une rivalit\u00e9 interm\u00e9diale. Il a d\u00e9crit comment le cin\u00e9ma traditionnel, aujourd\u2019hui contest\u00e9, rivalis\u00e9 par l\u2019Internet, les technologies digitales et les dispositifs de r\u00e9alit\u00e9 virtuelle, s\u2019interroge sur sa propre perte d\u2019h\u00e9g\u00e9monie culturelle. Une preuve d’anxi\u00e9t\u00e9 \u00e0 l\u2019\u00e9gard des nouveaux m\u00e9dias se manifeste dans des films comme Existenz<\/em> (1999) de Cronenberg et Strange Days<\/em> (1995) de Kathryn Bigelow, des films qui pr\u00e9sentent la r\u00e9alit\u00e9 virtuelle comme une technologie dangereuse ou malsaine. Le cin\u00e9ma joue \u00e0 repr\u00e9senter des dispositifs qui sont cens\u00e9s rendre indiscernable la fronti\u00e8re entre phantasme et r\u00e9alit\u00e9. La relation entre r\u00e9alit\u00e9 et repr\u00e9sentation des phantasmes fonde le processus de rem\u00e9diation. <\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s cette r\u00e9flexion sur la rivalit\u00e9 interm\u00e9diale, la conception de l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 en tant que \u00ab synchronicit\u00e9 \u00bb a \u00e9t\u00e9 mise de l\u2019avant. Philippe Despoix, professeur de litt\u00e9rature compar\u00e9e \u00e0 l\u2019Universit\u00e9 de Montr\u00e9al, et sp\u00e9cialiste du cin\u00e9ma allemand de la p\u00e9riode de Weimar, a abord\u00e9 le concept d\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 afin d\u2019\u00e9tendre sa port\u00e9e, pour en faire une mani\u00e8re de voir et de d\u00e9couvrir les m\u00e9dias en g\u00e9n\u00e9ral. Il voit la n\u00e9cessit\u00e9 d\u2019\u00e9largir la notion d\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 au-del\u00e0 des nouveaux m\u00e9dias pour y reconna\u00eetre une relation inh\u00e9rente \u00e0 tout m\u00e9dium. La relation interm\u00e9diale serait pr\u00e9sente d\u00e8s les premi\u00e8res extensions du syst\u00e8me nerveux. Si l\u2019on propose de penser l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 de mani\u00e8re historique, cela doit se faire, selon lui, sur la longue dur\u00e9e. Despoix plaide pour une histoire qui serait une anthropologie de la technique. Il offre comme mod\u00e8le d\u2019une telle histoire deux figures exemplaires : le sociologue Max Weber (1846 -1920) et l\u2019ethnologue Andr\u00e9 Leroi-Gourhan (1911-1986). Il a pr\u00e9sent\u00e9 Weber comme un pr\u00e9curseur de la m\u00e9dialogie. En citant des textes in\u00e9dits de Weber sur l\u2019histoire de la musique, Despoix donnait l\u2019exemple de l\u2019invention de la gamme harmonique temp\u00e9r\u00e9e pour illustrer comment un ph\u00e9nom\u00e8ne traverse une multiplicit\u00e9 de m\u00e9dias, instruments, \u00e9criture musicale etc. L\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 peut \u00eatre retrac\u00e9e gr\u00e2ce \u00e0 une synchronisation de diff\u00e9rents m\u00e9dias. <\/p>\n\n\n\n

La notion de synchronisation a d\u2019abord \u00e9t\u00e9 \u00e9labor\u00e9e chez Leroi-Gourhan dans son livre Le Geste et la Parole<\/em> (1965), pour expliquer l\u2019\u00e9volution du langage dans son rapport avec la dext\u00e9rit\u00e9 de la main et la fabrication des outils. Pour cette raison, l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 est li\u00e9e aux techniques du corps. L\u2019\u00e9volution du langage en tant que m\u00e9dium a n\u00e9cessit\u00e9 la synchronisation de la bouche et de l\u2019oreille, de m\u00eame que celle de la main et de l\u2019oeil. C\u2019est ainsi que dans la relation entre les exp\u00e9riences du corps et les exp\u00e9rimentations technologiques on trouve les fondements de l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9. La synchronisation selon Despoix produit des effets de rem\u00e9diation, dans la mesure o\u00f9, par exemple, la mise en place de l\u2019alphabet serait une rem\u00e9diation de la parole. <\/p>\n\n\n\n

Despoix a conclu son expos\u00e9 en sugg\u00e9rant que l\u2019\u00e9volution des technologies comporte aussi une histoire d\u2019\u00e9checs qui m\u00e9rite d\u2019\u00eatre consid\u00e9r\u00e9e. L\u2019histoire de la synchronisation de l\u2019image et du son a eu, avant l\u2019arriv\u00e9e du cin\u00e9ma parlant, une carri\u00e8re importante. Ce type de relation oubli\u00e9e devrait alimenter une pens\u00e9e de l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9.<\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s cette r\u00e9flexion sur l\u2019historicit\u00e9 de l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9, Alice Van der Klei, du d\u00e9partement de litt\u00e9rature compar\u00e9e, a pr\u00e9sent\u00e9 une analyse de la mani\u00e8re dont la rem\u00e9diation se d\u00e9ploie \u00e0 travers l\u2019hypertexte. Elle s\u2019est appuy\u00e9e dans ses recherches sur l\u2019hypertexte et la circulation des images, o\u00f9 elle examine la valeur iconique de l\u2019image et son r\u00f4le dans la m\u00e9moire culturelle. Van der Klei a montr\u00e9 comment les processus hypertextuels gardent de nombreuses traces de l\u2019activit\u00e9 traditionnelle de la lecture, qu\u2019elle a pr\u00e9sent\u00e9 comme des rem\u00e9diations du livre. Les nouveaux dispositifs technologiques par contre incitent le lecteur \u00e0 manipuler les donn\u00e9es et \u00e0 les transformer \u00e0 sa guise. L\u2019hypertexte produit un texte infiniment ouvert et fragmentaire. La lecture ou le visionnement de l\u2019image deviennent des actes d\u2019appropriation. Lire implique alors transformer, refa\u00e7onner le mat\u00e9riau selon un principe de \u00ab refashionning \u00bb. Van der Klei a expliqu\u00e9 l\u2019importance strat\u00e9gique du \u00ab refashionning \u00bb, un concept d\u00e9montrant que les appropriations hypertextuelles sont motiv\u00e9es par des constructions identitaires et des effets de mode. Elle a termin\u00e9 sur l\u2019image de Che Guevara, image \u00e0 grande valeur iconique, circulant selon les modes, \u00e9voquant vaguement la libert\u00e9, mais d\u00e9tach\u00e9e de son contexte r\u00e9volutionnaire. La prolif\u00e9ration de ce visage et les multiples motifs de son appropriation sont rendus possible dans une culture de l\u2019appropriation o\u00f9 les technologies facilitent et acc\u00e9l\u00e8rent la circulation de l\u2019image.<\/p>\n\n\n\n

Delphine B\u00e9n\u00e9zet, de l\u2019Universit\u00e9 de Montr\u00e9al, a encha\u00een\u00e9 avec une communication sur la mani\u00e8re dont les m\u00e9dias traditionnels peuvent \u00eatre transform\u00e9s gr\u00e2ce aux effets des nouveaux m\u00e9dias. Il s\u2019agissait ici d\u2019un autre regard sur les effets de la rem\u00e9diation, mais cette fois-ci en montrant comment cette interm\u00e9dialit\u00e9 donne de nouvelles possibilit\u00e9s de mises en espace. B\u00e9n\u00e9zet a bri\u00e8vement analys\u00e9 le Roman Ditch<\/em> (2001) de Hal Niedzviecki, montrant comment l\u2019auteur place son lecteur devant une page qui simule le dispositif du courrier \u00e9lectronique. Un autre exemple est le r\u00e9cit Number9Dream<\/em> (2001) de David Mitchell qui s\u2019organise autour d\u2019une iconographie inspir\u00e9 par la B.D. et par les jeux vid\u00e9o. Il est important de remarquer comment les nouveaux m\u00e9dias influencent et inspirent des m\u00e9dias qu\u2019ils sont cens\u00e9s rendre caduques. B\u00e9n\u00e9zet a d\u00e9montr\u00e9 que la transformation interm\u00e9diale, la rem\u00e9diation, op\u00e8re dans les deux directions. Pour faire le point sur cette s\u00e9ance, il faut ajouter que les notions de synchronisation et de \u00ab refashionning \u00bb ne sont pas synonymes de rem\u00e9diation, mais que les trois font plut\u00f4t partie de l\u2019\u00e9volution interm\u00e9diale.<\/p>\n\n\n\n

Le colloque s\u2019est termin\u00e9 avec J\u00fcrgen M\u00fcller et Philippe Marion, des th\u00e9oriciens de l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 qui ont souvent collabor\u00e9 avec le CRI. J\u00fcrgen M\u00fcller a abord\u00e9 de front le th\u00e8me principal du colloque en pr\u00e9sentant une r\u00e9flexion sur l\u2019historicit\u00e9 de l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9. Pour penser celle-ci, il propose une \u00ab double arch\u00e9ologie de l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 \u00bb. Penser l\u2019histoire en tant qu\u2019arch\u00e9ologie! Comme plusieurs des chercheurs qui l\u2019avaient pr\u00e9c\u00e9d\u00e9, il s\u2019agit de rendre \u00e9vident les liens g\u00e9n\u00e9alogiques entre les nouvelles technologies et les relations traditionnelles entre les m\u00e9dias. Il a commenc\u00e9 en dressant une s\u00e9rie de ph\u00e9nom\u00e8nes culturels comme le Gesamtkunstwerk<\/em>, l\u2019hybridit\u00e9, et en \u00e9voquant aussi, comme chez Walter Moser, le th\u00e9oricien litt\u00e9raire Oscar Walzel et sa notion de \u00ab r\u00e9ciprocit\u00e9 des arts \u00bb (1917) (Wechselseitigkeit der Kunst), en tant que penser interm\u00e9dial. <\/p>\n\n\n\n

M\u00fcller a insist\u00e9 sur la n\u00e9cessit\u00e9 de rassembler des r\u00e9seaux culturels d\u2019histoires, o\u00f9 les fonctions des m\u00e9dias seraient analys\u00e9es. Fonction, pour M\u00fcller, d\u00e9signe les effets des m\u00e9dias sur ceux qui en font l\u2019exp\u00e9rience. C\u2019est une conception qui semble s\u2019inspirer de l\u2019esth\u00e9tique de la r\u00e9ception d\u00e9velopp\u00e9e par H-R. Jauss vers 1970. La double arch\u00e9ologie revient \u00e0 confronter la fonction historique des m\u00e9dias avec leur fonction sociale. La fonction historique \u00e9tant davantage de l\u2019ordre de l\u2019\u00e9volution technologique, et de ces cons\u00e9quences sur la soci\u00e9t\u00e9, tandis que la fonction sociale concerne la repr\u00e9sentation de la technologie; elle d\u00e9crit les aspirations, les phantasmes culturels qui peuvent anticiper les r\u00e9alisations techniques : le d\u00e9sir de voler comme un oiseau pr\u00e9c\u00e9dant l\u2019invention de l\u2019avion. Cette double arch\u00e9ologie de l\u2019interm\u00e9dialit\u00e9 doit \u00eatre fond\u00e9e sur des \u00e9tudes de cas. M\u00fcller a tir\u00e9 des exemples de sa recherche sur l\u2019id\u00e9e de la t\u00e9l\u00e9-vision, utilisant des illustrations tir\u00e9es de r\u00e9cits utopiques du XVIIIe si\u00e8cle : le Giphantie (1760) de C-F. Tiphaigne de La Roche (1729-1774); et du XIXe si\u00e8cle chez Albert Robida (1848-1926) et son oeuvre d\u2019anticipation Le Vingti\u00e8me Si\u00e8cle<\/em> (1883). Des ouvrages qui imaginent l\u2019impact d\u2019un dispositif t\u00e9l\u00e9-visuel sur la soci\u00e9t\u00e9 de l\u2019avenir.<\/p>\n\n\n\n

En dernier lieu, Phillipe Marion a clos le colloque avec une tentative de synth\u00e8se.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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