{"id":3777,"date":"2002-05-01T18:24:23","date_gmt":"2002-05-01T18:24:23","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=3777"},"modified":"2023-02-21T18:24:33","modified_gmt":"2023-02-21T18:24:33","slug":"mai-2002-science-fair-feminist-configurations-in-cyberspace","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/mai-2002-science-fair-feminist-configurations-in-cyberspace\/","title":{"rendered":"Mai 2002 – \u00ab\u00a0Science Fair : Feminist Configurations in Cyberspace\u00a0\u00bb"},"content":{"rendered":"\n
Le 22 mars dernier, le Studio XX mettait en ligne \u00ab\u00a0Science Fair : Feminist Configurations in Cyberspace\u00a0\u00bb. Le projet, coordonn\u00e9 par Lorraine Oades, propose de questionner le r\u00f4le des femmes dans le monde des sciences et technologies en pr\u00e9sentant des \u0153uvres d’art Web de huit artistes : Ingrid Bachman, Nicole Jolicoeur, Marie-Jos\u00e9e Lafortune, Val\u00e9rie Lamontagne, Barabara Layne, Lynne Marsh, Barbara McGill Balfour et Stephanie Shepherd.\u00a0<\/p>\n\n\n\n
Les objectifs du Studio XX et de \u00ab Science Fair : Feminist Configurations in Cyberspace \u00bb se rejoignent en ce qu’ils favorisent la poursuite d’une r\u00e9flexion f\u00e9minine et f\u00e9ministe en encourageant les productions d’art Web par des artistes femmes. Dans le \u00ab Science Fair \u00bb, les artistes abordent la question du rapport entre les femmes et la science en explorant les possibilit\u00e9s visuelles et conceptuelles des arts num\u00e9riques. <\/p>\n\n\n\n
\u00ab Science Fair \u00bb est une exposition en ligne dont les param\u00e8tres diff\u00e8rent des expositions en galerie. Il n’y a pas de parcours de visite, ni de disposition des \u0153uvres qui puissent guider la lecture en op\u00e9rant des rapprochements, des groupements. Bien que rassembl\u00e9es autour d’une th\u00e9matique, les \u0153uvres sont isol\u00e9es. Il nous semble que les pistes multiples qui sont lanc\u00e9es doivent \u00eatre vues individuellement. Nous \u00e9tudierons donc une \u00e0 une les \u0153uvres pr\u00e9sent\u00e9es dans \u00ab Science Fair \u00bb. Nous essaierons de voir comment, en plus de traiter de la question des sciences et des technologies, les \u0153uvres r\u00e9fl\u00e9chissent \u00e0 la forme que prend l’art num\u00e9rique, et plus sp\u00e9cifiquement celui des femmes.<\/p>\n\n\n\n
C’est Lorraine Oades qui introduit la th\u00e9matique de \u00ab\u00a0Science Fair\u00a0\u00bb avec Historical Timeline, une chronique bien document\u00e9e sur la pr\u00e9sence des femmes dans le monde des sciences et des technologies depuis 4000 ans avant J.-C.. Historical Timeline, dont le design revient \u00e0 Philippe Blanchard, reprend le mod\u00e8le classique du sch\u00e9ma historique : une ligne du temps. Sur un ruban chronologique d\u00e9filant \u00e0 l’\u00e9cran sont inscrits les noms de ces femmes, accompagn\u00e9s d’indications sur leurs domaines de recherche. L’artiste ram\u00e8ne ainsi \u00e0 la surface une s\u00e9rie impressionnante de figures f\u00e9minines ayant particip\u00e9 de mani\u00e8re significative au d\u00e9veloppement scientifique, des noms souvent occult\u00e9s ou ignor\u00e9s par la construction masculine de l’histoire des sciences. En incluant ces portraits de femmes sur la ligne temporelle, l’artiste fait plus que r\u00e9parer les oublis de l’histoire, elle rend visibles les rat\u00e9s de celle-ci et en accuse les d\u00e9ficiences.<\/p>\n\n\n\n