{"id":3846,"date":"2001-12-01T19:35:39","date_gmt":"2001-12-01T19:35:39","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=3846"},"modified":"2023-02-21T19:37:31","modified_gmt":"2023-02-21T19:37:31","slug":"decembre-2001-actions-reseaux-numeriques-gestion-des-stocks","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/decembre-2001-actions-reseaux-numeriques-gestion-des-stocks\/","title":{"rendered":"D\u00e9cembre 2001 – Actions R\u00e9seaux Num\u00e9riques\u00a0Gestion des Stocks<\/i>"},"content":{"rendered":"\n

C’est \u00e0 la Galerie d’art Pierre Tal Coat d’Hennebont (France), que le groupe d’artistes Actions R\u00e9seaux Num\u00e9riques r\u00e9alisait, le samedi 07 avril 2001, l’oeuvre Web de t\u00e9l\u00e9pr\u00e9sence participative Gestion des Stocks<\/em>. Sur place, une installation se composait d’un d\u00e9p\u00f4t d’objets fragment\u00e9 en quatre zones selon la topom\u00e9trie arch\u00e9ologique d’un champ de fouilles, d’une cha\u00eene de postes d’observation, d’un dispositif de webcam\u00e9ras faisant office de relais entre l’espace physique et l’espace virtuel, et d’une plate-forme logicielle, r\u00e9alis\u00e9e sp\u00e9cifiquement pour l’occasion, qui permettait non seulement d’interagir avec l’ensemble du dispositif, mais de communiquer aussi avec les organes de contr\u00f4le op\u00e9rants sur le site.<\/p>\n\n\n\n

\"\"<\/figure>\n\n\n\n

La logique de Gestion des Stocks<\/em> reposait sur une proc\u00e9dure d’identification collective et partag\u00e9e, par t\u00e9l\u00e9pr\u00e9sence, d’un stock initial d’objets que le public \u00e9tait invit\u00e9 \u00e0 manipuler par \u00e9tapes: physiquement d’abord, puis s\u00e9mantiquement. Connect\u00e9 au site d’ARN, l’internaute acc\u00e9dait \u00e0 une vue globale du stock qu’il pouvait resserrer par transmissions de commandes; c’est dans cette seconde image zoom\u00e9e qu’un objet pouvait \u00eatre extrait, puis dirig\u00e9 vers le poste d’observation afin d’y \u00eatre successivement mesur\u00e9, photographi\u00e9 et inventori\u00e9 comme n’importe quel \u00e9l\u00e9ment faisant l’objet d’une sp\u00e9culation ou d’une transaction future. Arrivant en fin de cha\u00eene, l’objet \u00e9tait ensuite dirig\u00e9 vers l’ultime poste d’exposition et de conditionnement qui rendait possible l’identification par description et par micro-r\u00e9cit.<\/p>\n\n\n\n

Le recours a un tel proc\u00e9d\u00e9 \u00e9conomique et scientifique de la prospection et de l’observation conduisait forc\u00e9ment \u00e0 la production d’une base de donn\u00e9es archivistiques contenant autant de fiches signal\u00e9tiques produites qu’il y eut d’objets trait\u00e9s. Le stock initial, compos\u00e9 d’objets et d’assemblages produits ant\u00e9rieurement par une pratique plastique de recyclage (1<\/a>), \u00e9voquait un espace-temps diff\u00e9r\u00e9 alors que toute l’infrastructure utilis\u00e9e convoquait plut\u00f4t un pr\u00e9sent segment\u00e9. C’est que les technologies de l’information et de la communication \u00e9taient ici mises au service d’un dispositif destin\u00e9 \u00e0 sonder un processus individuel et collectif, processus au sein duquel l’implication du langage permettait d’entreprendre une relation conversationnelle avec les diff\u00e9rentes strates de la r\u00e9alit\u00e9. M\u00eame si Gestion des Stocks<\/em> renvoyait, par ailleurs, \u00e0 la dimension \u00e9conomique et \u00e0 ses mod\u00e8les d’organisation, l’installation soulevait aussi l’ambiguit\u00e9 d’une r\u00e9alit\u00e9 m\u00e9diatis\u00e9e \u00e0 distance avec un mode d’image propre \u00e0 la t\u00e9l\u00e9surveillance, interrogeait les dualit\u00e9s qui se confrontent et se confortent entre monde actuel et monde virtuel, et faisait mesurer, in\u00e9vitablement, combien l’\u00e9mergence des r\u00e9actions de l’espace virtuel peut \u00eatre op\u00e9rante sur l’espace physique. C’est d’ailleurs comme figure de relais entre ces deux espaces qu’il faudra s\u00fbrement reconsid\u00e9rer une partie de la communication d’aujourd’hui… comme r\u00e9v\u00e9lateur d’une \u00ab\u00a0conscience du r\u00e9el\u00a0\u00bb.<\/p>\n\n\n\n

\"\"<\/figure>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

C’est \u00e0 la Galerie d’art Pierre Tal Coat d’Hennebont (France), que le groupe d’artistes Actions R\u00e9seaux Num\u00e9riques r\u00e9alisait, le samedi 07 avril 2001, l’oeuvre Web de t\u00e9l\u00e9pr\u00e9sence participative Gestion des Stocks. Sur place, une installation se composait d’un d\u00e9p\u00f4t d’objets fragment\u00e9 en quatre zones selon la topom\u00e9trie arch\u00e9ologique d’un champ de fouilles, d’une cha\u00eene de postes … Continued<\/a><\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[10],"tags":[217],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3846"}],"collection":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=3846"}],"version-history":[{"count":4,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3846\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":3852,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3846\/revisions\/3852"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=3846"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=3846"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=3846"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}