{"id":3929,"date":"2001-04-01T18:49:49","date_gmt":"2001-04-01T18:49:49","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=3929"},"modified":"2023-03-02T18:50:00","modified_gmt":"2023-03-02T18:50:00","slug":"avril-2001-tableau-2-exposer-la-culture-museale-sur-internet","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/avril-2001-tableau-2-exposer-la-culture-museale-sur-internet\/","title":{"rendered":"Avril 2001 – Tableau 2 : Exposer la culture mus\u00e9ale sur Internet"},"content":{"rendered":"\n

\u00c0 la lueur des r\u00e9flexions expos\u00e9es dans le premier tableau, Internet s\u2019est rapidement impos\u00e9 comme un nouveau dispositif de m\u00e9diation des savoirs pour les institutions mus\u00e9ales. Des raisons politiques ont amen\u00e9 ces derni\u00e8res \u00e0 suivre le \u201ccourant post-moderniste\u201d impliquant l\u2019usage des nouvelles technologies pour se faire conna\u00eetre aupr\u00e8s du plus grand nombre de visiteurs. Nous avons d\u00e8s lors mis en \u00e9vidence que les conservateurs de mus\u00e9es se d\u00e9tournent de leur mandat initial en se pr\u00e9sentant comme des \u201cattractions populaires\u201d, o\u00f9 les utilisateurs sont pri\u00e9s de cliquer par-ci par-l\u00e0 pour passer en revue le contenu des collections. La visite des mus\u00e9es sur Internet est donc enti\u00e8rement repens\u00e9e, les visiteurs se trouvant d\u00e9sormais en vase clos, puisque ces derniers interagissent avec un micro-ordinateur\u00a0: la visite virtuelle n\u2019impose paradoxalement aucune contrainte de chemins \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur du mus\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n

\"\"<\/figure>\n\n\n\n

Nous avons \u00e9galement avanc\u00e9 que les conservateurs des mus\u00e9es virtuels ne nous apprennent rien sur le choix des objets ni sur la mani\u00e8re dont ils les consid\u00e8rent (c.a.d.,<\/em> leur importance dans le mus\u00e9e physique). Plusieurs universitaires et artistes per\u00e7oivent les \u0153uvres d\u2019art comme mises au rancart sur un support technique provoquant ainsi leur mort d\u00e9finitive. La vision des collections effectivement pr\u00e9conis\u00e9e par les conservateurs n\u2019est plus de l\u2019ordre du donn\u00e9, soumis au regard candide du visiteur, mais rel\u00e8ve de l\u2019\u201cexp\u00e9rience subjective\u201d, cette vision \u00e9tant construite par l\u2019objet technologique. On est en droit de penser que c\u2019est davantage l\u2019interactivit\u00e9 qui offre le potentiel d\u2019acquisition des connaissances des \u0153uvres d\u2019art et moins les strat\u00e9gies informationnelles : la premi\u00e8re option \u00e9tant la condition sine qua non<\/em>de la seconde. La caract\u00e9ristique inh\u00e9rente du mus\u00e9e en ligne est sans contredit sa rationalit\u00e9 technique, plus sp\u00e9cifiquement la mise en \u0153uvre de multiples fonctionnalit\u00e9s se manifestant par un arsenal de choix technologiques.<\/p>\n\n\n\n

Dans ce deuxi\u00e8me tableau, nous tenterons de r\u00e9pondre aux interrogations suivantes : est-ce que \u201cl\u2019interactivit\u00e9 discursive\u201d constitue une rupture r\u00e9elle avec le lieu physique, laissant place \u00e0 une nouvelle synergie avec les \u0153uvres d\u2019art, ou serait-ce tout simplement une \u201ctactique dissimul\u00e9e\u201d de la part des conservateurs afin d\u2019informatiser leurs collections? Est-il \u00e9galement justifi\u00e9 d\u2019affirmer, \u00e0 l\u2019instar du discours pr\u00f4n\u00e9 par les universitaires, que la ferveur utopique du d\u00e9ploiement culturel l\u2019emporte sur la transmission des connaissances? Enfin, l\u2019exhibition des arts sur Internet est-elle un nivellement par le haut s\u2019adressant aux conservateurs et aux chercheurs en fonction de leurs int\u00e9r\u00eats ou un nivellement par le bas d\u00e9di\u00e9s aux non-initi\u00e9s dans un langage enfantin au service d\u2019un contenu superficiel ?<\/p>\n\n\n\n

Nous visiterons plusieurs mus\u00e9es virtuels pour examiner dans quelle mesure ils se proposent d\u2019orienter ou d\u2019initier le visiteur, d\u2019apporter une compl\u00e9mentarit\u00e9 aux informations d\u00e9j\u00e0 disponibles sur le lieu physique, ou encore d\u2019approfondir les connaissances sur les \u0153uvres par l\u2019exp\u00e9rimentation d\u2019Internet. Des exemples concrets s\u2019av\u00e8rent, \u00e0 cette \u00e9tape de notre analyse, n\u00e9cessaires. Nous allons pr\u00e9senter une s\u00e9lection la plus repr\u00e9sentative possible des sites Web choisis parmi plus de 2000 sur lesquels nous avons attentivement navigu\u00e9. Rappelons, par ailleurs, que l\u2019objectif ici n\u2019est pas de dresser une liste exhaustive des mus\u00e9es qui se trouvent sur Internet mais bien de faire une recension afin de montrer les variantes en termes de pr\u00e9sentation.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Des mus\u00e9es de cogagne<\/h2>\n\n\n\n

D\u2019entr\u00e9e de jeu, il appara\u00eet essentiel de distinguer les deux types d\u2019expositions rencontr\u00e9s sur Internet : les expositions dites \u201cimaginaires\u201d sp\u00e9cialement con\u00e7ues pour Internet comme le Biblical Arts Center,<\/em> ou le Museum of Public Relations<\/em>, enti\u00e8rement virtuel et mis \u00e0 jour tous les deux mois. D’autres expositions, sont dites \u201cr\u00e9elles\u201d, car les \u0153uvres d\u2019art sont visibles dans le mus\u00e9e physique,comme les \u201cCollections\u201d du Mus\u00e9e d\u2019Orsay<\/em> qui, soit dit en passant, s\u2019est refait une beaut\u00e9. Si on fait le d\u00e9compte, avec l\u2019\u00e9mergence des expositions imaginaires, nous trouvons beaucoup plus de mus\u00e9es sur Internet que dans le monde r\u00e9el!<\/p>\n\n\n\n

En y regardant de plus pr\u00e8s et de mani\u00e8re empirique, la notion de\u00a0connaissance\u00a0<\/em>relative aux mus\u00e9es en ligne s\u2019av\u00e8re fuyante. En termes de contenus1<\/sup>, nous constatons que les mus\u00e9es virtuels sont fid\u00e8les \u00e0 la philosophie d\u2019Internet\u00a0: une v\u00e9ritable caverne d\u2019Ali Baba. Loin d\u2019\u00eatre une m\u00e9taphore, ceci est un fait car les visiteurs se trouvent devant une quantit\u00e9 inou\u00efede mus\u00e9es virtuels2<\/sup>. Laissez-vous vampiriser par des centaines de milliers de mus\u00e9es, de l\u2019Am\u00e9rique du Nord \u00e0 l\u2019Oc\u00e9anie en passant par l\u2019Europe et l\u2019Afrique3<\/sup> avec des th\u00e9matiques (beaux-arts, sciences naturelles, civilisation, joaillerie, cin\u00e9matographie,\u2026) allant de la p\u00e9riode pr\u00e9m\u00e9sopotamienne \u00e0 la p\u00e9riode contemporaine, ax\u00e9es sur des \u0153uvres d\u2019art, des sculptures ou des artefacts. Les mus\u00e9es en ligne constituent un espace de transition culturelle, parce qu\u2019ils sont l\u2019occasion de faire na\u00eetre des nouveaux vecteurs d\u2019activit\u00e9s dans la sph\u00e8re mus\u00e9ale. Nonobstant ce fait, ce monde f\u00e9erique qui offre un p\u00e8lerinage \u00e0 travers la Culture n\u2019est-il que poudre aux yeux ou, au contraire, une aire ouverte marquant le d\u00e9but d\u2019une \u201cterritorialisation magique des arts\u201d sur des sujets les plus diversifi\u00e9s, auxquels le visiteur n\u2019aurait jamais pens\u00e9 ! En d\u2019autres mots, le ph\u00e9nom\u00e8ne de d\u00e9mocratisation de la Culture qu\u2019engendre Internet n\u2019est-il finalement qu\u2019un \u201cfoisonnement anarchique d\u2019objets d\u2019art\u201d? Pire m\u00eame, un empilement de collections o\u00f9 le visiteur vaque \u00e0 t\u00e2tons pendant des heures pour satisfaire un \u201csemblant de curiosit\u00e9\u201d ou, encore, des lieux d\u2019information prolifiques exposant et interpr\u00e9tant des collections dont l\u2019acc\u00e8s r\u00e9el est souvent limit\u00e9 pour diverses raisons techniques. Comme par exemple, des objets fragiles ou pr\u00eat\u00e9s \u00e0 l\u2019\u00e9tranger, appartenant \u00e0 des particuliers ou demandant de grands espaces d\u2019entreposage.\u00a0A contrario<\/em>\u00a0du mus\u00e9e physique, le mus\u00e9e virtuel ne pose pas le probl\u00e8me de superficie, de sorte que \u201cl\u2019espace d\u2019\u00e9criture\u201d permet d\u2019\u00e9tayer et d\u2019accro\u00eetre les contenus des expositions en salle, comme une r\u00e9trospective des \u0153uvres sur un artiste, sa technique, sa vie, avec forums de discussion et autres, tel que\u00a0Duchamp\u00a0<\/em>; cela, tout en combinant des perspectives \u00e9ducationnelle, ludique et documentaire qui, autrefois, \u00e9taient diam\u00e9tralement oppos\u00e9es.\u00a0<\/p>\n\n\n\n

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Ce raisonnement nous porte \u00e0 croire que le concept de conglom\u00e9rat de mus\u00e9es en ligne, comme le\u00a0VLmp<\/em>\u00a0pour ICOM mentionn\u00e9 dans le tableau 1, et dont plusieurs sites minist\u00e9riels, touristiques ou tout simplement priv\u00e9s se sont dot\u00e9s, privil\u00e9gie non seulement la distribution des savoirs sur la culture mais \u00e9galement la r\u00e9partition de ceux-ci entre les acteurs. On ne peut passer sous silence que ces sites contribuent \u00e0 une politique du partage de la connaissance. Pour ne nommer que la liste des mus\u00e9es scandinaves, \u00e9labor\u00e9e par la firme\u00a0Netquest Communications<\/em>\u00a0regroupant\u00a0: la Finlande, la Su\u00e8de, la Norv\u00e8ge, le Danemark et m\u00eame l\u2019Islande (voir \u201cMuseums and Art galleries\u201d), l\u2019Australie, la Russie, le\u00a0World Wide Arts Ressources<\/em>\u00a0ou\u00a0Yahoo<\/em>\u00a0pour les \u00c9tats-Unis4<\/sup>.D\u2019autres pays pr\u00e9sentent aussi de tels r\u00e9pertoires, comme\u00a0ArabNet<\/em>\u00a0sur les mus\u00e9es de l\u2019Afrique du Nord et du Moyen-Orient, et\u00a0Central Europe Onlin<\/em>e sur les villes de Budapest, de Bratislava ou de Ljubljana. Pour le Canada, \u00e0 voir absolument, le Mus\u00e9e Virtuel\u00a0avec ses huit portails (\u201cExpositions du MVC\u201d, \u201cPour s\u2019amuser\u201d, \u201cCentres des enseignants\u201d, \u201cMus\u00e9es \u00e0 d\u00e9couvrir\u201d, \u201cGaleries d\u2019images\u201d, etc.) inaugur\u00e9 en mars 2001 par le\u00a0R\u00e9seau canadien d\u2019information sur le patrimoine<\/em>\u00a0(RCIP). De m\u00eame que le \u201cMontreal e-guide!\u201d, un guide touristique virtuel offrant une liste sur les activit\u00e9s montr\u00e9alaises, entre autres, sur les mus\u00e9es et les maisons de la culture par type et arrondissement.<\/p>\n\n\n\n

Le mod\u00e8le classique de la page d\u2019accueil d\u2019un mus\u00e9e virtuel<\/h2>\n\n\n\n

La majorit\u00e9 des mus\u00e9es virtuels sont bilingues, parfois m\u00eame trilingues, le plus souvent dans la langue d\u2019origine et l\u2019anglais. En outre, on y trouve l\u2019information pratique pour une visite r\u00e9elle (adresse physique, num\u00e9ro de t\u00e9l\u00e9phone, heures d\u2019ouverture, prix d\u2019entr\u00e9e, expositions actuelles, pass\u00e9es et \u00e0 venir de m\u00eame que celles en tourn\u00e9e, activit\u00e9s et conf\u00e9rences, publications, coordonn\u00e9es du personnel, cyberboutique, \u00e0 l\u2019occasion une carte situant le mus\u00e9e dans la ville ainsi qu\u2019une illustration de la fa\u00e7ade du lieu). Le visiteur est aussi invit\u00e9 \u00e0 formuler ses commentaires au Webmestre. Cela lui \u00e9vite de tomber sur un r\u00e9pondeur ou de courir apr\u00e8s le personnel.<\/p>\n\n\n\n

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C\u00f4t\u00e9 contenu, une table des mati\u00e8res est bien en \u00e9vidence sur la page d\u2019accueil, accompagn\u00e9e de titres limpides dans un vocabulaire accessible au non-initi\u00e9. Vous n\u2019avez qu\u2019\u00e0 faire votre choix parmi \u201cCollections\u201d, \u201cVisite virtuelle\u201d, \u201c\u00c9ducation\u201d, \u201cExpositions actuelles\u201d, \u201cInformation\u201d, \u201cCalendrier\u201d, etc. L\u2019intitul\u00e9 \u201c\u00c9ducation\u201d se retrouve davantage dans les mus\u00e9es des beaux-arts Nord Am\u00e9ricains et s\u2019av\u00e8re riche en informations, surtout si l\u2019on d\u00e9sire s\u2019initier \u00e0 l\u2019art et aux sciences ou, encore, \u00e9laborer un programme \u00e0 caract\u00e8re didactique sur les arts\u00a0: \u201cEducation\u201d de la\u00a0National Art Gallery of Washington<\/em>, le \u201cOnline Learning\u201d du\u00a0British Museum<\/em>, \u201cExplore and Learn\u201d et plus\u00a0sp\u00e9cifiquement Time Line of Art History du\u00a0Metropolitan Museum of Art\u00a0<\/em>de New York , Treasures to Go du\u00a0SmithsonianAmerican Art Museum<\/em>\u00a0de Washington et \u201cLouvre.edu\u201d, le service \u00e9ducatif en ligne du Louvre (l\u2019abonnement est payant,\u00a0<\/strong>sauf pour la premi\u00e8re visite) ou encore \u201c\u00a0CyberMentor\u201d du\u00a0Mus\u00e9e canadien des civilisations<\/em>\u00a0\u00e0 Hull (\u00e9galement payant) offrent une telle perspective.\u00a0<\/p>\n\n\n\n

L\u2019 \u201cobjet du mois\u201d est aussi l\u2019occasion d\u2019initier les visiteurs et donne envie d\u2019en savoir davantage sur l\u2019objet en question, comme sur la page d\u2019accueil du\u00a0Metropolitan<\/em>, le \u201cDirector\u2019s Choice\u201d du\u00a0Smithsonian<\/em>5<\/sup>, ou encore le \u201cMonthly feature\u201d du\u00a0Macau Museum.<\/em>\u00a0Un autre exemple qui m\u00e9rite d\u2019\u00eatre cit\u00e9 est le \u201cPick of the Month\u201d du\u00a0Phoenixmasonry Masonic Museum,\u00a0<\/em>le mus\u00e9e des francs-ma\u00e7ons de Ph\u00e9nix. D\u00e9j\u00e0, son slogan invite \u00e0 surfer avec ses 40 sujets (pots, vases, cuill\u00e8res, vaisselles, r\u00e9pliques d\u2019architecture, cartes postales, presse-papiers, etc.) : \u201cThings of Beauty can become the source of purity, happiness, and inspiration; works of art can ennoble and raise the consciousness of people\u201d.\u00a0<\/p>\n\n\n\n

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Pour la rubrique \u201cCollections\u201d, si vous cherchez \u00e0 vous renseigner sur un artiste ou une \u0153uvre d\u2019art, le\u00a0Mus\u00e9e des beaux-arts de Bordeaux<\/em>\u00a0avec ces \u201c100 chefs d\u2019\u0153uvres\u201d\u00a0et la\u00a0National Art Gallery of Washington<\/em>\u00a0avec sa collection \u201cTour of the week\u201d\u00a0vous enchanteront. M\u00eame si leur page d\u2019accueil para\u00eet sobre, leur pr\u00e9sentation est fort bien \u00e9labor\u00e9e. Il est possible d\u2019agrandir la peinture choisie et d\u2019approfondir ses connaissances sur la texture, le contexte, l\u2019artiste, la technique, la provenance et une bibliographie. La qualit\u00e9 des images est plus que surprenante. Id\u00e9al pour celui qui veut se monter une panoplie de signets en guise de fond d\u2019\u00e9cran.<\/p>\n\n\n\n

La plupart des mus\u00e9es en ligne offrent des visites guid\u00e9es en VRML (\u00e0 360 degr\u00e9s) dont vous \u00eates l\u2019investigateur, comme si vous d\u00e9couvriez les \u0153uvres sur place, par la d\u00e9signation \u201cVisite virtuelle\u201d6<\/sup> du\u00a0Louvre<\/em>\u00a0et\u00a0du\u00a0Mus\u00e9e de Qu\u00e9bec<\/em>, ou encore du\u00a0Royal Ontario Museum<\/em>, en particulier\u00a0Le monde grec (version longue dur\u00e9e) qui se t\u00e9l\u00e9charge automatiquement avec le plugiciel\u00a0QuickTime<\/em>.<\/p>\n\n\n\n

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Il est cependant difficile de t\u00e9l\u00e9charger le logiciel et de comprendre le processus de navigation si vous n\u2019\u00eates pas tr\u00e8s familier avec ce genre d\u2019outil technologique. Les fonctionnalit\u00e9s\u00a0Quick Time Virtual Reality<\/em>\u00a0(QTVR) et\u00a0Virtual Reality Modelling Language<\/em>\u00a0(VRML) peuvent faire \u2018planter\u2019 votre ordinateur, si la version de votre navigateur Web (Netscape<\/em>\u00a0ou\u00a0Internet Explorer<\/em>) n\u2019est pas r\u00e9cente. Si la chance vous sourit, vous aurez droit \u00e0 la vid\u00e9o et \u00e0 des commentaires audio.<\/p>\n\n\n\n

\"\"<\/figure>\n\n\n\n

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\u00c0 la lueur des r\u00e9flexions expos\u00e9es dans le premier tableau, Internet s\u2019est rapidement impos\u00e9 comme un nouveau dispositif de m\u00e9diation des savoirs pour les institutions mus\u00e9ales. Des raisons politiques ont amen\u00e9 ces derni\u00e8res \u00e0 suivre le \u201ccourant post-moderniste\u201d impliquant l\u2019usage des nouvelles technologies pour se faire conna\u00eetre aupr\u00e8s du plus grand nombre de visiteurs. Nous … Continued<\/a><\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[37],"tags":[245],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3929"}],"collection":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=3929"}],"version-history":[{"count":2,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3929\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":3937,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3929\/revisions\/3937"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=3929"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=3929"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=3929"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}