{"id":3980,"date":"2001-01-01T19:29:34","date_gmt":"2001-01-01T19:29:34","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=3980"},"modified":"2023-03-02T19:29:43","modified_gmt":"2023-03-02T19:29:43","slug":"janvier-2001-les-revues-dart-contemporain-entre-imprime-et-electronique-evolutions-recentes","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/janvier-2001-les-revues-dart-contemporain-entre-imprime-et-electronique-evolutions-recentes\/","title":{"rendered":"Janvier 2001 – Les revues d’art contemporain entre imprim\u00e9 et \u00e9lectronique: \u00e9volutions r\u00e9centes"},"content":{"rendered":"\n
La presse, la t\u00e9l\u00e9vision, l’\u00e9dition en son entier, tous les m\u00e9dias confondus, jusqu’aux expositions, colloques et s\u00e9minaires font masse pour reprendre un m\u00eame leitmotiv; celui de l’incompl\u00e9tude. La compl\u00e9tude ne peut passer aujourd’hui que par Internet. Il faut \u00aby aller voir\u00bb, s’y reporter, y puiser d’autres informations, gr\u00e2ce \u00e0 lui compl\u00e9ter sa qu\u00eate; telle \u00e9mission n’est pas achev\u00e9e qu’une annonce nous en pr\u00e9vient; \u00abl’information continue sur Internet\u00bb. La nouveaut\u00e9 r\u00e9side l\u00e0 dans l’ampleur, peut-\u00eatre sans pr\u00e9c\u00e9dent, des moyens co\u00efncidents qui participent \u00e0 sa promotion. C’est une invitation permanente appuy\u00e9e sur un principe de frustration tellement ostensible qu’elle peut engendrer suspicion et rejet au premier abord. Mais si ces r\u00e9actions entra\u00eenent \u00e0 relativiser sa valeur de produit, elles n’effacent pas pour autant sa fonction d’outil. En d\u00e9pit du spectacle m\u00e9diatique et publicitaire, il convient de comprendre Internet comme un outil-syst\u00e8me de communication tout \u00e0 la fois logique et paradoxal dans la combinaison des anciens syst\u00e8mes. Logique dans ses adaptations (texte, image, son convergeant dans le num\u00e9rique) o\u00f9 l’on retrouve ses sp\u00e9cificit\u00e9s cr\u00e9atives, et paradoxal dans son statut puisqu’il double de l’existant (\u00e9dition, m\u00e9dias, commerce, etc.) sans qu’on puisse encore d\u00e9terminer si cette \u00abduplication\u00bb s’oriente vers un d\u00e9passement b\u00e9n\u00e9fique ou un remplacement st\u00e9rile.<\/p>\n\n\n\n
Dans le contexte de cette vogue et de ces mouvements socio-techniques, qui int\u00e9ressent en grande partie la m\u00e9diation de l’information et des connaissances, des revues \u00e9lectroniques d’art contemporain ont vu le jour tandis que des revues imprim\u00e9es ont ouvert des sites pour ne pas rester \u00e0 l’\u00e9cart. En prolongeant ici un article o\u00f9 nous avions observ\u00e9 diff\u00e9rents degr\u00e9s de leurs pr\u00e9sence et implication dans le r\u00e9seau (R\u00e9gimbeau, 1997), nous souhaiterions reprendre le fil conducteur des \u00e9tudes qui ont pr\u00e9cis\u00e9 leurs r\u00f4les m\u00e9diateurs. Rappeler quelques travaux et questions relatifs \u00e0 ces \u00e9tudes ; situer le sens des projets actuels des revues et observer le \u00abmarqueur s\u00e9mantique\u00bb de leurs maquettes, tout en effectuant un rep\u00e9rage utile \u00e0 un inventaire en cours, orienteront les perspectives de ce deuxi\u00e8me volet.<\/p>\n\n\n\n