{"id":4054,"date":"2000-10-01T16:05:27","date_gmt":"2000-10-01T16:05:27","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=4054"},"modified":"2023-03-03T16:05:41","modified_gmt":"2023-03-03T16:05:41","slug":"octobre-2000-le-web-du-dia-art-center","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/octobre-2000-le-web-du-dia-art-center\/","title":{"rendered":"Octobre 2000 – Le Web du Dia Art Center"},"content":{"rendered":"\n
L’exploration de la s\u00e9rie des treize (13) projets Web commissionn\u00e9s par le\u00a0Dia Art Center, de 1995 \u00e0 aujourd’hui (octobre 2000), nous donne une occasion unique de porter un regard historique sur l’\u00e9volution de l’art d\u00e9di\u00e9 au Web. Les oeuvres pr\u00e9sent\u00e9es sur le site Web du Dia Art Center (DAC) c\u00f4toient des disciplines aussi vari\u00e9es que la danse, la musique, la photographie, la peinture et le collage. De plus, certaines oeuvres approfondissent de mani\u00e8re sophistiqu\u00e9e les limites techniques et philosophiques associ\u00e9es \u00e0 ce nouvel art.<\/p>\n\n\n\n
Cette s\u00e9lection parrain\u00e9e et h\u00e9berg\u00e9e par le DAC s’inscrit en droite ligne avec la mission du centre d’art, soit \u00abd’initier, d’appuyer, de pr\u00e9senter et de conserver des projets tous m\u00e9diums confondus afin d’encourager l’interdisciplinarit\u00e9 artistique et l’esprit critique\u00bb (voir \u00e0 ce sujet\u00a0la section du site sur l’histoire du centre).<\/p>\n\n\n\n
Le \u00abDia\u00bb, depuis sa fondation en 1974 par Philippa de Menil et Heiner Friedrich, et suite \u00e0 sa conversion en tant que centre d’art en 1986, se distingue en effet des autres institutions new-yorkaises en parrainant des projets artistiques ambitieux, \u00e0 la fine pointe et non conventionnels. On se rappellera, \u00e0 ce titre, le \u00abLightning Field\u00bb et l’installation \u00abThe New York Earth Room\u00bb de\u00a0Walter de Maria\u00a0(1977). En appuyant de tels projets, le centre s’est acquis une r\u00e9putation qui se d\u00e9marque, conceptuellement et concr\u00e8tement, de l’attitude des mus\u00e9es plus traditionnels. Consid\u00e9rant cette approche \u00e0 risque, pris\u00e9e par le centre, tant sur le plan de la conservation que par ses choix controvers\u00e9s, il \u00e9tait dans l’ordre des choses que le Dia lance une s\u00e9rie de projets Web, et ce, d\u00e8s 1995, une ann\u00e9e initiatrice pour l’art Web. Les treize projets cyberartistiques actuellement en ligne d\u00e9montrent et illustrent de fa\u00e7on exemplaire les tendances et les pr\u00e9occupations artistiques de l’art d\u00e9di\u00e9 au Web depuis les cinq derni\u00e8res ann\u00e9es. Une \u00e9volution historique certes mesur\u00e9e, mais tout de m\u00eame rare compte tenu de la jeunesse de l’art Web.<\/p>\n\n\n\n