{"id":4512,"date":"1998-09-01T23:18:09","date_gmt":"1998-09-01T23:18:09","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=4512"},"modified":"2023-03-13T23:18:19","modified_gmt":"2023-03-13T23:18:19","slug":"septembre-1998-cyberatlas-musee-guggenheim","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/septembre-1998-cyberatlas-musee-guggenheim\/","title":{"rendered":"Septembre 1998 – CyberAtlas (Mus\u00e9e Guggenheim)"},"content":{"rendered":"\n

On ne s’y retrouve pas toujours facilement dans le Web. Qui fait quoi, o\u00f9 et avec qui? <\/strong>sont des questions dont l’importance est relative, mais elles demeurent pertinentes d\u00e8s lors qu’on s’int\u00e9resse de plus pr\u00e8s \u00e0 tel site ou tel sujet.<\/p>\n\n\n\n

C’est dans le but de cartographier ces relations cyberspatiales que le mus\u00e9e Guggenheim a mis sur pied le projet du\u00a0CyberAtlas.Ces cartes du cyberespace permettent de mieux saisir (\u00e0 vol d’oiseau) les liens et les relations qui existent entre les sites sp\u00e9cifiquement concern\u00e9s par les arts visuels et la culture<\/strong>. Un projet ambitieux, dont le contenu, on s’en doute, aura toujours un caract\u00e8re instable.<\/p>\n\n\n\n

Jon Ippolito<\/h2>\n\n\n\n

Deux essais font l’objet de cette tentative de cartographie cyberspatiale. Le premier s’intitule The Electric Sky<\/a> et Jon Ippolito en est le r\u00e9alisateur. The Electric Sky est n\u00e9 en 1996 et voici ce qu’en dit Ippolito : \u00ab\u00a0The focus of The Electric Sky, the first map in the CyberAtlas series, is art on the World Wide Web. The sites charted here range from projects by world-renowned artists to works by artists unknown outside of the community of online cognoscenti.\u00a0\u00bb<\/em><\/p>\n\n\n\n

La carte d’Ippolitto repr\u00e9sente, avec des liens rouges, les niveaux sup\u00e9rieurs de ces r\u00e9sautages, c’est-\u00e0-dire les forces g\u00e9n\u00e9ratrices. Les liens en bleu indiquent des collaborations directes, alors que les lignes pointill\u00e9es indiquent des liens d\u00e9riv\u00e9s. En comparant l’identit\u00e9 territoriale \u00e0 l’identit\u00e9 des liens interr\u00e9seaux, Ippollito constate que les fronti\u00e8res g\u00e9ographiques non rien \u00e0 voir avec les noeuds interr\u00e9seaux. <\/p>\n\n\n\n

Selon Ippolito, la navigation dans l’interr\u00e9seau s’apparente au syst\u00e8me d’orientation nocturne des navigateurs en mer<\/strong>. Il appuie, en outre, sur le caract\u00e8re ancien de cette m\u00e9taphore comme s’il s’agissait d’un monde en voie de disparition. Sur ce point, Ippolito use d’une rh\u00e9torique malheureuse. La connaissance par la perception directe demeure une source de connaissance importante, ne serait-ce que pour l’\u00e9conomie de ses moyens et la valeur de ses r\u00e9sultats. Il n’y a pas de perte directe entre le cyberespace et le monde r\u00e9el. L’un alimente l’autre.<\/p>\n\n\n\n

Par contre ce type de sch\u00e9matisation, r\u00e9fl\u00e9chie sous forme cartographique, annonce des univers homog\u00e8nes. D’ailleurs, si les moteurs de recherche avaient la m\u00eame intelligence, la navigation subirait une v\u00e9ritable r\u00e9volution et, \u00e0 cette occasion, elle serait loin de la simple orientation homme-univers et plus pr\u00e8s de la communication humaine.<\/p>\n\n\n\n

Laura Trippi<\/h2>\n\n\n\n

Un deuxi\u00e8me site, intitul\u00e9\u00a0Intelligent Life\u00a0et cr\u00e9\u00e9 par Laura Trippi, trace le diagramme des relations entre les r\u00e9cents d\u00e9veloppements scientifiques, l’art, la th\u00e9orie et la culture populaire. Ce projet a vu le jour au printemps de 1997.\u00a0<\/p>\n\n\n\n

Qu’est-ce que l’intelligence, qu’est que la vie ? nous demande l’auteur.<\/p>\n\n\n\n

\"\"<\/figure>\n\n\n\n

Intelligence artificielle, biologie, neurologie\u2026 On comprendra que les liens puissent \u00eatre nombreux, et ils le sont. Ce type de production se compare \u00e0 une encyclop\u00e9die, sauf que l’originalit\u00e9 in\u00e9dite des sites propos\u00e9s et le s\u00e9rieux du contenu en font un voyage exceptionnel. Lent \u00e0 consommer mais tr\u00e8s enrichissant.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

On ne s’y retrouve pas toujours facilement dans le Web. Qui fait quoi, o\u00f9 et avec qui? sont des questions dont l’importance est relative, mais elles demeurent pertinentes d\u00e8s lors qu’on s’int\u00e9resse de plus pr\u00e8s \u00e0 tel site ou tel sujet. C’est dans le but de cartographier ces relations cyberspatiales que le mus\u00e9e Guggenheim a mis … Continued<\/a><\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[37],"tags":[201],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/4512"}],"collection":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=4512"}],"version-history":[{"count":2,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/4512\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":4515,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/4512\/revisions\/4515"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=4512"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=4512"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=4512"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}