{"id":4542,"date":"1998-06-01T23:53:27","date_gmt":"1998-06-01T23:53:27","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=4542"},"modified":"2023-03-13T23:53:36","modified_gmt":"2023-03-13T23:53:36","slug":"juin-1998-luniversel-et-le-local-yves-michaud","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/juin-1998-luniversel-et-le-local-yves-michaud\/","title":{"rendered":"Juin 1998 – L’universel et le local (Yves Michaud)"},"content":{"rendered":"\n
Le colloque international ayant pour th\u00e8me \u00a0\u00bb Les origines et la nationalit\u00e9 dans la formation de l’identit\u00e9 de l’Artiste d’aujourd’hui \u00a0\u00bb a eu lieu le 16 avril 1998 \u00e0 l’Institut d’\u00c9tudes Sup\u00e9rieures des Arts \u00e0 Paris. Yves Michaud participait \u00e0 ce d\u00e9bat et proposait le tire suivant : \u00a0\u00bb Questions sur l’identit\u00e9 en art aujourd’hui : l’universel et le local \u00ab\u00a0.<\/p>\n\n\n\n
Rappelons qu’Yves Michaud est professeur de philosophie \u00e0 l’Universit\u00e9 de Paris 1er<\/sup> et qu’il est l’auteur de \u00a0\u00bb La Crise de l’art contemporain \u00a0\u00bb (1997). Un livre essentiel pour qui veut comprendre les diff\u00e9rentes facettes du d\u00e9bat d’id\u00e9es entourant l’art contemporain. L’art contemporain est un fait neuf dans l’histoire de l’art et il a provoqu\u00e9, souvent bien malgr\u00e9 lui, une s\u00e9rie de remises en question touchant autant le jugement que la participation du gouvernement \u00e0 sa mise en place dans nos soci\u00e9t\u00e9s (elles-m\u00eames contemporaines), ainsi que dans une perspective plus \u00e9troite entre le modernisme (-1960) et le postmodernisme (+1960).<\/p>\n\n\n\n L’universel et le local ajoutent beaucoup de pertinence \u00e0 ce d\u00e9bat et Yves Michaud s’av\u00e8re encore une fois tr\u00e8s \u00e9clairant. Il \u00e9nonce dans cet expos\u00e9 \u00a0\u00bb quelques remarques sur les facteurs qui conditionnent le d\u00e9veloppement des identit\u00e9s artistiques et les formes qu’elles peuvent rev\u00eatir. \u00ab\u00a0<\/p>\n\n\n\n Ici le passage de l’identit\u00e9 nationale \u00e0 l’identit\u00e9 artistique est un v\u00e9ritable saut quantique, car il existe des identit\u00e9s artistiques partag\u00e9es qui ne poss\u00e8dent aucune fronti\u00e8re. On reconna\u00eetra par exemple dans ce type d’identit\u00e9, la volont\u00e9 des automatistes qu\u00e9b\u00e9cois \u00e0 sortir de l’orni\u00e8re nationaliste pour se joindre aux mouvements de la pens\u00e9e plastique libre et internationale. Michaud remarque justement \u00e0 ce propos que cette identit\u00e9 s’accompagne d’une v\u00e9n\u00e9ration pour des lieux qui en sont les foyers principaux, Paris, New York, etc. On voit bien ici comment le local et l’unversel se juxtaposent. Vient ensuite l’espace d’une identit\u00e9 par apprentissage. Vous \u00e9tudiez l’art \u00e0 Paris, vous serez donc enclin \u00e0 vous appuyez sur les r\u00e9f\u00e9rences locales comme Buren, Supports-Surfaces et autres pratiques discut\u00e9es dans cette niche d’apprentissage.<\/p>\n\n\n\n Michaud va plus loin en faisant valoir la dimension \u00e9thologique de l’identit\u00e9.<\/p>\n\n\n\n