Traces<\/em>, m\u2019a permis de faire la connaissance d\u2019un chor\u00e9graphe, Emmanuel Jouthe, dont je connaissais la pi\u00e8ce Suites perm\u00e9ables. Cette \u0153uvre, construite telle une suite de propositions de liens entre les interpr\u00e8tes et les spectateurs, interrogeait autant l\u2019occupation de l\u2019espace sc\u00e9nique que l\u2019accueil de l\u2019autre. Cet accueil est explor\u00e9 par des mouvements oscillant entre \u00e9coute et toucher du corps du spectateur, propos\u00e9s avec une \u00e9tonnante douceur qui apprivoise et met en confiance. Le langage chor\u00e9graphique de Jouthe \u00e9tait ainsi une tentative de communiquer et m\u00eame de dessiner un lien le temps de la repr\u00e9sentation. Doucement, ce langage \u00e9veillait, par les gestes d\u00e9licats et respectueux des interpr\u00e8tes, un mouvement dans le corps du spectateur. Ainsi, la position de spectatrice de danse que j\u2019occupais et l\u2019exp\u00e9rience v\u00e9cue lors de cette \u0153uvre a fait \u00e9cho aux questionnements que je me posais en tant que commissaire d\u2019exposition.<\/p>\n\n\n\nComment la danse peut susciter du mouvement chez celui qui la regarde? Comment activer le corps de l\u2019autre? Comment rentrer en communication avec l\u2019autre? Comment l\u2019accueillir? Et donc : comment penser la danse au sein d\u2019un dispositif d\u2019exposition lorsque le corps de l\u2019interpr\u00e8te est absent? Comment engager le corps du visiteur? Comment penser le lien et l\u2019interaction que cela suscite? Est-ce que les technologies interactives seraient un moyen de modifier nos perceptions en tant que visiteur, de les r\u00e9activer et de leur donner une puissance nouvelle ?<\/p>\n\n\n\n
Cette derni\u00e8re question m\u2019habitait lorsque le chor\u00e9graphe \u00c9mmanuel Jouthe m\u2019a invit\u00e9e \u00e0 travailler avec lui afin de cr\u00e9er une installation qui pourrait interroger la relation \u00e0 l\u2019autre. C\u2019est ainsi que nous nous sommes mis \u00e0 penser ensemble une forme, \u00e0 parler d\u2019interactivit\u00e9 et \u00e0 conceptualiser une installation. Au d\u00e9part, elle a \u00e9t\u00e9 constitu\u00e9e en une premi\u00e8re mise en sc\u00e8ne d\u2019images projet\u00e9es de danseurs et de dispositifs sc\u00e9nographiques qui pouvaient plus ou moins contraindre le visiteur.\u00a0 Une premi\u00e8re esquisse a \u00e9t\u00e9 propos\u00e9e au\u00a0Mus\u00e9e de la Civilisation \u00e0 Qu\u00e9bec\u00a0qui a donn\u00e9 son accord.<\/p>\n\n\n\n
De mon c\u00f4t\u00e9, je souhaitais approfondir ce d\u00e9sir d\u2019interactivit\u00e9 pour d\u00e9passer la simple utilisation d\u2019outils technologiques qui serviraient \u00e0 pallier une absence simuler une pr\u00e9sence ou proposer un lien qui souvent fait du spectateur un sujet passif plut\u00f4t qu\u2019un interacteur. L\u2019intention \u00e9tant ici de ne pas opposer passivit\u00e9 \u00e0 interactivit\u00e9 mais plut\u00f4t de rappeler que nos questionnements sont habit\u00e9s par l\u2019id\u00e9e d\u2019activation, de r\u00e9veil et red\u00e9finition de la sensorialit\u00e9 de chacun en tant que vecteur de la construction de sa relation au monde.<\/p>\n\n\n\n
\u00c0 ce stade du processus, il nous manquait dans l\u2019\u00e9quipe une personne sp\u00e9cialiste de l\u2019interactivit\u00e9 en art \u00e0 la fois chercheur et cr\u00e9ateur afin de nourrir, de questionner et d\u2019exp\u00e9rimenter ces premi\u00e8res r\u00e9flexions autour de ce projet d\u2019installation. C\u2019est ainsi que j\u2019ai contact\u00e9 Armando Menicacci qui nous a rejoint avec enthousiasme et confiance et avec lequel nous avons rapidement mis en place des micro-r\u00e9sidences o\u00f9 nous avons altern\u00e9 discussions et quelques exp\u00e9rimentations technologiques.<\/p>\n\n\n\n
Les discussions se sont centr\u00e9es tr\u00e8s rapidement sur cette notion d\u2019accueil. Accueillir l\u2019alt\u00e9rit\u00e9 dans toutes ses dimensions, physiques, sociales, anthropologiques, technologiques, philosophiques et esth\u00e9tiques. Et nous avons observ\u00e9 et discut\u00e9 de cet accueil du diff\u00e9rent dans ce qui fonde le mouvement. Cette alt\u00e9rit\u00e9 se manifeste ainsi par des gestes qui se \u00ab situent \u00e0 l\u2019interface entre nous et les autres \u00bb (Citton, 2012, p. 15), des postures et des attitudes (Hubert Godard, 1995). Omnipr\u00e9sente et partag\u00e9e de fa\u00e7on sensible lors de nos discussions elle nous a invit\u00e9 en premier lieu \u00e0 apprendre \u00e0 nous accueillir. En se connaissant toujours plus, nos pens\u00e9es, nos actions, nos corps s\u2019influen\u00e7aient et s\u2019ajustaient r\u00e9ciproquement. Les perspectives relationnelles anticip\u00e9es au d\u00e9part par la nature interactive de la pi\u00e8ce s\u2019exp\u00e9rimentaient d\u00e8s son processus de fabrication.<\/p>\n\n\n\n
L\u2019utilisation d\u2019\u00e9l\u00e9ments technologiques nous a amen\u00e9s \u00e9galement \u00e0 les penser au sein de cette installation comme des \u00eatres disponibles \u00e0 des interactions avec les visiteurs. Ainsi, autant les DL2 \u2013 vid\u00e9oprojecteurs asservis, contr\u00f4l\u00e9s interactivement avec Isadora \u2013 que la lumi\u00e8re, le son et les \u00e9crans, tous deviennent des \u00e9l\u00e9ments potentiels de relation qui se d\u00e9ploient au sein d\u2019un espace et d\u2019une temporalit\u00e9 sp\u00e9cifiques. Les images que nous sommes en train de cr\u00e9er sont mouvantes. Elles se d\u00e9placent avec le visiteur, elles lui proposent et le contraignent parfois au sein de dispositifs qui l\u2019invitent \u00e0 adopter diff\u00e9rentes postures. Elles mod\u00e9lisent l\u2019exposition suivant la forme d\u2019une conversation infinie et inachev\u00e9e. Elles sont parfois floues, jouent avec la lumi\u00e8re, s\u2019\u00e9coutent, tombent, disparaissent et se font l\u2019\u00e9cho d\u2019un bruit que nous commen\u00e7ons \u00e0 peine \u00e0 construire d\u00e9sirant inviter le spectateur \u00e0 questionner les modalit\u00e9s d\u2019organisation de sa pr\u00e9sence et de son expression.<\/p>\n\n\n\n
\u00ab Aupr\u00e8s d\u2019une proposition interactive, on peut avoir l\u2019attitude modeste et ambitieuse d\u2019interroger, de prendre un avis \u00bb\u00a0(Boissier, 2008, p. 330), cette citation de Boissier parlant d\u2019un mode de lecture \/manipulation au sein des \u0153uvres d\u2019art num\u00e9riques interactives me semble pertinente ici pour guider notre processus anim\u00e9 par ce d\u00e9sir d\u2019une interactivit\u00e9 favorisant l\u2019exploration physique, \u00e0 la recherche d\u2019une esth\u00e9tique du potentiel et d\u2019un partage du sensible.<\/p>\n\n\n\n
D\u2019un partage d\u2019autorit\u00e9s vers un partage du sensible<\/h2>\n\n\n\n
Au-del\u00e0 des exp\u00e9rimentations esth\u00e9tiques et technologiques que nous menons, ce processus est l\u2019occasion d\u2019un partage d\u2019autorit\u00e9s. C\u2019est \u00e0 partir de trois positionnements, plut\u00f4t classiques et facilement reconnaissables, que nous avons engag\u00e9 cette collaboration : Un chor\u00e9graphe, un chercheur-cr\u00e9ateur transdisciplinaire et une commissaire d\u2019exposition. Un contrat tacite entre nous trois pouvait d\u2019ores et d\u00e9j\u00e0 se dessiner, des modes d\u2019existences au monde \u00e9galement. Le chor\u00e9graphe, Emmanuel Jouthe, d\u00e9di\u00e9 au corps et pensant le projet principalement sous un mode kinesth\u00e9sique. Un chercheur-cr\u00e9ateur, Armando Menicacci, \u00e0 la fois th\u00e9oricien et artiste num\u00e9rique, dont la sensibilit\u00e9 esth\u00e9tique et le savoir et pratique technologique mod\u00e9lise et explore le projet autour de l\u2019interaction. Et moi-m\u00eame, commissaire d\u2019exposition qui, \u00e0 la jonction de ces deux univers, occupe une posture m\u00e9diane qui r\u00e9fl\u00e9chit au processus en terme de configuration d\u2019un dispositif d\u2019exposition.<\/p>\n\n\n\n
Ainsi trois \u00eatres, positionnements, et rapports au monde sont en train de cr\u00e9er une relation \u00e0 partir de ce que l\u2019on pourrait appeler un programme initialement d\u00e9termin\u00e9 par des savoirs, parcours professionnels, sensibilit\u00e9s et intentions.<\/p>\n\n\n\n
Ce programme, entendu comme \u00ab un principe d\u2019agglutination dynamique6<\/sup> \u00bb\u00a0est sous-tendue par une intention d\u2019une part de concevoir une exposition comme une \u00ab aventure commune \u00bb et d\u2019autre part, de s\u2019ouvrir \u00e0 un r\u00e9el \u00ab partage d\u2019autorit\u00e9s \u00bb. L\u2019id\u00e9e d\u2019aventure commune, emprunt\u00e9e au commissaire d\u2019exposition\u00a0Harald Szeemann\u00a0est au centre de ma pratique. C\u2019est dans la relation que je construis l\u2019exposition. Mais cette relation avec Emmanuel et Armando est construite selon l\u2019id\u00e9e d\u2019un partage7<\/sup>\u00a0de nos territoires connus, savoirs, exp\u00e9riences afin de cr\u00e9er un espace commun dont nous n\u2019avons pas encore tracer des contours fixes et qui se d\u00e9ploie, se reconfigure \u00e0 chacune de nos rencontres.<\/p>\n\n\n\nCes principes et engagements par leurs caract\u00e8res flexibles, sensibles, inconnus, non hi\u00e9rarchiques, sont propices au mouvement, \u00e0 des d\u00e9placements de r\u00f4les et de positionnement et permettent ainsi de favoriser, chez nous, une nouvelle probl\u00e9matisation de nos postures initiales et de nos horizons d\u2019attentes les uns envers les autres.<\/p>\n\n\n\n
Nos trois micro \u2013 r\u00e9sidences r\u00e9alis\u00e9es dans la salle d\u2019exp\u00e9rimentation d\u2019\u00a0Hexagram-UQAM\u00a0(Centre de recherche en arts m\u00e9diatiques) et du\u00a0LAVI \u2013 Laboratoire des arts vivants \u2013\u00a0ont permis en exp\u00e9rimentant les appareillages technologiques de d\u00e9placer les fronti\u00e8res disciplinaires et personnelles dont nous \u00e9tions parfois prisonniers. Nous avons appris \u00e0 mieux comprendre la langue de l\u2019autre pour nous accueillir r\u00e9ciproquement et se pr\u00e9parer \u00e0 la possibilit\u00e9 d\u2019une r\u00e9invention de nos r\u00f4les attendus. \u00c0 pr\u00e9sent nous nous \u00e9non\u00e7ons tous co-auteurs de l\u2019installation. Il s\u2019agit ainsi d\u2019\u00e9viter l\u2019affirmation d\u2019une autorit\u00e9 individuelle et de privil\u00e9gier le commun qui prend en compte chacun des \u00e9l\u00e9ments qui le composent. Que ce soit dans notre processus de cr\u00e9ation que dans l\u2019imaginaire commun autour du projet nous partageons des espaces, temps, subjectivit\u00e9s, sensibilit\u00e9s humaines et technologiques qui nous rendent plus conscient de notre puissance d\u2019agir, de notre capacit\u00e9 mais aussi de nos limites \u00e0 \u00e9couter des voix diff\u00e9rentes pour nous ouvrir \u00e0 cet alt\u00e9rit\u00e9 qui nous animent au sein de cette cr\u00e9ation.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est finalement ce \u00ab partage sensible8<\/sup> \u00bb\u00a0dont parle\u00a0Ranci\u00e8re\u00a0(2012) que nous donnons \u00e0 lire ici et qui habite ce projet de recherche-cr\u00e9ation dont ce texte, d\u00e9sormais archive de notre pr\u00e9sent, sera bient\u00f4t re-perform\u00e9 lors de notre prochaine r\u00e9sidence pour continuer \u00e0 nourrir ce souffle commun<\/p>\n\n\n\nNotes<\/h2>\n\n\n\n
[1]\u00a0Exposition Danser \u00e0 Montr\u00e9al, du 7 avril au 9 octobre 2016, Centre Culturel Notre-Dame-de-Gr\u00e2ce. Un opuscule ainsi qu\u2019un projet de m\u00e9diation artistique (Traces) a accompagn\u00e9 l\u2019exposition.<\/p>\n\n\n\n
[2] Voir \u00e0 propos des d\u00e9bats entourant l\u2019exposition des \u0153uvres chor\u00e9graphiques et performatives et de la r\u00e9sistance de ces \u0153uvres \u00e0 leur exposition, mus\u00e9alisation et collectionnement, les textes de Peggy Phelan (1993), \u00ab The Onthology of Performance\u00a0: Representation without Reproduction \u00bb, in Unmarked\u00a0: the politics of Performance, Londres et New York, Routledge, p. 146-166; d\u2019Anne Benichou (2015), Introduction, dans A. B\u00e9nichou (dir.),\u00a0Recr\u00e9er\/Scripter. M\u00e9moires et transmissions des \u0153uvres performatives et chor\u00e9graphiques contemporaines<\/em>. Dijon\u00a0: Presses du r\u00e9el, p. 9-24 ; Et de Theresa Calonje (2014). Introduction. Dans T. Calonje (dir.),\u00a0Live Forever. Collecting Live Art<\/em>. Londres : Koenig Books, p. 11-26.<\/p>\n\n\n\n[3] Pour un aper\u00e7u des textes de l\u2019exposition voir Marie Lavorel, opuscule, Danser \u00e0 Montr\u00e9al, un hommage \u00e0 Iro Valaskakis-Tembeck, Centre culturel Notre-Dame-de-Gr\u00e2ce, 2016.<\/p>\n\n\n\n
[4] Iro Valaskakis-Tembeck (1991), Danser \u00e0 Montr\u00e9al, Presses de l\u2019universit\u00e9 du Qu\u00e9bec.<\/p>\n\n\n\n
[5] Le dispositif de traces chor\u00e9graphiques a \u00e9t\u00e9 l\u2019occasion d\u2019inviter Manon Levac, interpr\u00e8te de cette m\u00eame pi\u00e8ce chor\u00e9graphique lors des obs\u00e8ques d\u2019Iro Valaskakis-Tembeck. Soulignons \u00e9galement le travail graphique du designer Philippe Legris que j\u2019ai int\u00e9gr\u00e9 au sein de ce processus avec qui j\u2019ai collabor\u00e9 \u00e9troitement dans la mise en forme ce ces traces.<\/p>\n\n\n\n
[6] Cette approche du programme est celle de Nicolas Bourriaud (1998), l\u2019Esth\u00e9tique relationnelle, Les presses du r\u00e9el, Dijon, p.21, reprise par Emanuele Quinz (2017) dans son ouvrage le Cercle invisible, Environnements, syst\u00e8mes, dispositifs, Les Presses du r\u00e9el, Dijon, p.152. S\u2019int\u00e9ressant au paradigme relationnel de certaines pratiques artistiques notamment des ann\u00e9es 90, Quinz d\u00e9veloppe la notion de programme dont se sont empar\u00e9s des artistes et penseurs pour d\u00e9finir des syst\u00e8mes, processus, et dispositifs de cr\u00e9ation. Il cite notamment Umberto \u00c9co qui dans la pr\u00e9face du catalogue de l\u2019exposition<\/p>\n\n\n\n
\u00ab Arte programmata \u00bb (1962) consid\u00e8re le programme telle \u00ab une matrice structurelle (\u2026) qui se fonde comme \u00ab un champ de possibilit\u00e9s \u00bb dans lequel la forme, l\u2019ordre ou l\u2019articulation sont ouverts \u00e0 des processus al\u00e9atoires ou \u00e0 l\u2019intervention d\u2019agents ext\u00e9rieurs \u2013 par exemple des spectateurs. \u00bb (Quinz, op.cit, p.154). Cette qualit\u00e9 processuelle et ouverte du programme est non seulement exp\u00e9riment\u00e9e au sein de notre processus de cr\u00e9ation mais \u00e9galement est au centre de la dimension interactive de notre installation.<\/p>\n\n\n\n
[7] La notion de partage d\u2019autorit\u00e9s a \u00e9t\u00e9 d\u00e9velopp\u00e9 par l\u2019historien public am\u00e9ricain Mickael Frish en 1990. Elle fait \u00e9tat de la relation interview\/interviewer dans des projets d\u2019histoire public qui se fonde sur un partage \u00e9quitable des savoirs dans une relation non hi\u00e9rarchique. On parle alors d\u2019un processus de co-cr\u00e9ation qui n\u00e9cessite de cultiver une confiance, un processus collaboratif soutenu par une relation entretenue et une prise de d\u00e9cision en commun. Ces principes sont \u00e0 l\u2019\u0153uvre au sein de notre projet.<\/p>\n\n\n\n
[8] Jacques Ranci\u00e8re le d\u00e9finit ainsi\u00a0: \u00ab J\u2019appelle partage du sensible ce syst\u00e8me d\u2019\u00e9vidences sensibles qui donne \u00e0 voir en m\u00eame temps l\u2019existence d\u2019un commun et les d\u00e9coupages qui y d\u00e9finissent les places et les parts respectives. Un partage du sensible fixe donc en m\u00eame temps un commun partag\u00e9 et des parts exclusives. Cette r\u00e9partition des parts et des places se fonde sur un partage des espaces, des temps et des formes d\u2019activit\u00e9 qui d\u00e9termine la mani\u00e8re m\u00eame dont un commun se pr\u00eate \u00e0 participation et dont les uns et les autres ont part \u00e0 ce partage \u00bb.<\/p>\n\n\n\n
Bibliographie<\/h2>\n\n\n\n
\u2013 Boissier, Jean-Louis, La relation comme forme, l\u2019interactivit\u00e9 en art<\/em>, Les presses du r\u00e9el, Dijon, 2008, 336 p.<\/p>\n\n\n\n\u2013 Citton, Yves, Gestes d\u2019humanit\u00e9<\/em>, Armand Colin, Paris, 2012, 320 p.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"Exposer la danse, une premi\u00e8re fois\u00a0:\u00a0Danser \u00e0 Montr\u00e9al Un d\u00e9tour temporel est n\u00e9cessaire pour comprendre la gen\u00e8se du projet. En 2015, la ville de Montr\u00e9al m\u2019a invit\u00e9e \u00e0 r\u00e9aliser une exposition sur la danse moderne et contemporaine qu\u00e9b\u00e9coise afin d\u2019inaugurer le nouveau\u00a0Centre Culturel de Notre-Dame-de-Gr\u00e2ce. Cette exposition, Danser \u00e0 Montr\u00e9al1, \u00e0 la fois transmission d\u2019une … Continued<\/a><\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[5],"tags":[33],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/488"}],"collection":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=488"}],"version-history":[{"count":2,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/488\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":493,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/488\/revisions\/493"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=488"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=488"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/archee.uqam.ca\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=488"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}