{"id":649,"date":"2018-07-01T14:39:57","date_gmt":"2018-07-01T14:39:57","guid":{"rendered":"https:\/\/archee.uqam.ca\/?p=649"},"modified":"2022-10-27T14:51:17","modified_gmt":"2022-10-27T14:51:17","slug":"juillet-2018-sonifier-la-phusis","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/archee.uqam.ca\/juillet-2018-sonifier-la-phusis\/","title":{"rendered":"Juillet 2018 – Sonifier la phusis"},"content":{"rendered":"\n
Cet entretien en deux parties porte sur le travail de recherche-cr\u00e9ation d\u2019installation sonore de Lorella Abenavoli, il s\u2019inscrit dans le contexte du dossier Affect ou \u00c9motion en art immersif et interactif.<\/em> L\u2019artiste pr\u00e9sente sa d\u00e9marche puis revisite quelques-unes de ses \u0153uvres dont Le Souffle de la Terre <\/em>et Verticale, L. son d. la m..t\u00e9. d. .a s\u00e8ve d..s un a.bre au pr..temps, <\/em>en \u00e9voquant son rapport intime avec la cr\u00e9ation et en d\u00e9veloppant ses conceptions de la spatialisation, de la sonification et de l\u2019audification.<\/p>\n\n\n\n Mati\u00e8re et \u00e9nergie sont les sources indissociables de ma pratique de sculpteur et le travail du son comme m\u00e9dium est venu lui donner forme. Ausculter, rendre audible, entendre et \u00e9couter les corps humains, les corps c\u00e9lestes, les arbres, les poussi\u00e8res cosmiques, toutes ces entit\u00e9s qui peuplent le monde et qui simultan\u00e9ment le fondent. Saisir les imperceptibles vibrations de la mati\u00e8re, leur donner corps \u00e0 travers l\u2019\u0153uvre, extraire ses plus intimes tremblements et ses temp\u00eates insoup\u00e7onn\u00e9es, cela pourrait d\u00e9crire mon projet artistique. (Lorella Abenavoli)<\/p>\n\n\n\n Artiste, plasticienne et sculpteure \u00e9lectroacousticienne,\u00a0Lorella Abenavoli, a s\u00e9journ\u00e9 plusieurs fois au Qu\u00e9bec\u00a0: Au printemps 2004, elle vient y pr\u00e9senter\u00a0Le Souffle de la Terre<\/em>\u00a0(2000-2007) \u00e0 OBORO. Pour ce projet de transduction1<\/sup>\u00a0des fr\u00e9quences sismiques en sons, elle travaille \u00e9troitement avec des scientifiques, g\u00e9ophysiciens et ing\u00e9nieurs. Durant son s\u00e9jour, elle visite une \u00e9rabli\u00e8re o\u00f9 la s\u00e8ve lui inspire le projet\u00a0Verticale, L. son d. la m..t\u00e9. d. .a s\u00e8ve d..s un a.bre au pr..temps<\/em>\u00a0(2006-2014). En relation avec diverses \u0153uvres du r\u00e9pertoire, ses cr\u00e9ations l\u2019inciteront \u00e0 th\u00e9oriser la sonification et l\u2019audification. Avec ses installations sonores qui circulent en France, en Europe, au Canada et aux \u00c9tats-Unis, Abenavoli rend accessibles des dimensions \u00e9nerg\u00e9tiques qui nous \u00e9chappent. Entre autres cr\u00e9ations, mentionnons\u00a0D\u00e9faut originaire<\/em>\u00a0(1996-2001) sculpture d\u2019eau qui fait partie de la Collection Fondation Schneider (France), et sa cr\u00e9ation sonore r\u00e9alis\u00e9e pour la performance\u00a0Batracien, l\u2019apr\u00e8s-midi<\/em>\u00a0de Bernardo Montet (2006)<\/p>\n\n\n\nEntretien avec Lorella Abenavoli (partie 1)<\/h2>\n\n\n\n